Les Dépêches de Brazzaville



Services sociaux de base : validation du document de stratégie de communication


Le document a été amendé après un échange entre  les participants lors d’un atelier ouvert par le directeur de cabinet du ministre de la Communication et des médias, Antoine Oviebo Ethai.

L’étude s’inscrivait dans le cadre du projet « communication pour le développement », initié par le ministère de la Communication et des médias en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a expliqué le directeur de cabinet.  

L’accès et l’utilisation des services sociaux (l’éducation, la santé, la sécurité alimentaire ainsi que l’eau et l'assainissement) sont relativement faibles au Congo, a-t-il précisé, ajoutant que plus de 46% de la population notamment les enfants et les femmes en milieu rural en sont affectés. « La demande sociale exprimée par cette couche de la population est faible, et pas suffisante à la hauteur de leurs attentes, du fait d’une part de la méconnaissance de leurs droits et d’autre part des services sociaux de base disponibles. Ce manque d’informations constitue un frein au développement », a déclaré Antoine Oviebo Ethai.

Le consultant à l'Unicef,  Julien Mbambi, a, pour sa part, présenté le document après une analyse quantitative et qualitative de l’équipe sur la problématique de l’accès et de  l’utilisation de services sociaux de base par la population.

L’objectif, a-t-il indiqué,  a été de connaître les principaux déterminants communicationnels de l’accès et de l’utilisation des services sociaux de base afin de fournir des éléments de base pour l’élaboration des stratégies de communication qui peuvent réduire  le déficit. 

L’enquête, poursuit-il, avait pour autres objectifs d’identifier le niveau de la demande de ses services sociaux de base par la population des localités concernées, d’analyser les influences des médias et d’autres canaux de communication.

Il a, par ailleurs, souligné que le constat fait au sein des ménages a montré la faible utilisation des services sociaux de base, le coût élevé des médicaments ainsi que le mauvais accueil dans les centres hospitaliers, des services d’hygiène, d’assainissement ainsi que des services de protection des enfants. Selon lui, cette faiblesse est due au manque d’informations.

Au terme de sa présentation, Julien Mbambi a émis le souhait de développer la collaboration interministérielle, intensifier la communication pour amener la population à être plus informée sur le déficit des services sociaux de base au Congo.   

 


Lydie Gisèle Oko