Les Dépêches de Brazzaville


Sit-in Copéco : un parti politique indigné du sort réservé aux manifestants


Ce parti politique, qui se dit de gauche, a réagi à l’humiliation dont le Copéco a été victime tout en épinglant le droit syndical repris dans la Constitution. À cet effet, il a rappelé que la République du Congo avait signé des conventions internationales interdisant la torture. « Nous ne pouvons pas accepter que chaque fois qu’un syndicat veut manifester pacifiquement, celui-ci soit maltraité ou terrorisé », a réprimé le président de la DDC, Armand Mpourou, et d’ajouter : « La police ne doit pas participer à garantir l’impunité dans le pays mais sécuriser la population. Nous appelons les forces de l’ordre à l’impartialité. ».

S’adressant au gouvernement, la DDC l’invite à respecter les opérateurs économiques qui, selon elle, soutiennent l’économie du pays ainsi que les traités internationaux dont le Congo est signataire. « Nous rappelons au gouvernement que ce n’est pas à la direction générale de la police qu'il faut en référer lorsqu’il s’agit d’une revendication. Nous lui demandons aussi de liquider cette dette », a déclaré Armamnd Mpourou et de conclure : « Nous soutenons le syndicalisme surtout pour des problèmes d’intérêt général et d’utilité humaine. »

Pour rappel, le Copéco s’était rendu devant le ministère des Finances pour manifester contre la tutelle qui avait exclu certaines entreprises du contrôle qui devait aboutir à la paie de leur dû. Malheureusement leur mouvement pacifique a été arrêté net par les forces de l’ordre sous prétexte que le sit-in était organisé par des étrangers.


Nancy-France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

Photo : Armand Mpourou, président de la Dynamique pour le développement du Congo. (© DC)