Sixième art : l’univers du théâtre s’organise sérieusement en Afrique
Pour le Pr Yoka Lye, la Laesad a, de ce fait, pour ambition primordiale d’emmener les pays encore à la traîne à « se hisser vers le haut ». Car, comme il l’a affirmé, « très peu de pays en Afrique disposent d’institutions comme l’Institut national des arts (INA) » dont il est le directeur général. Signataire de l’acte de création de la Laesad, le dramaturge souligne que la RDC fait figure d’exception sur ce point en Afrique subsaharienne. « Il existe bien des instituts supérieurs de ce genre dans les pays du Maghreb, particulièrement en Égypte et au Maroc mais en Afrique noire, seule la RDC a une institution professionnalisante et professionnelle. Puis, il y a les instituts privés, notamment à Brazzaville et au Bénin », a-t-il expliqué. Et de renchérir : « Le Sénégal vient d’instituer un cycle qui se situe entre l’école secondaire et le graduat mais aspire à aller plus loin ». Le second défi qu’entend relever la liLaesad serait « d’harmoniser les programmes s’il le faut. Et donc, créer des partenariats actifs et interactifs ».
Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo 1 : Le Pr Yoka s’apprêtant à apposer sa signature à l’acte de création de la Laesad
Photo 2 : Poignée de main après la signature de l’acte de création de la Laesad
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