« Sony Congo ou la chouette petite vie bien osée de Sony Labou-Tansi : un spectacle en mémoire de SLT

Éditeur et collaborateur au Tarmac, Bernard Magnier projette, à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de l’écrivain congolais Sony Labou-Tansi survenue en 1995, de présenter un spectacle qui retracera l’itinéraire de création et fera entendre la voix et la langue de cet écrivain africain majeur.

Mis en scène par Hassane Kassi Kouyaté, Sony Congo ou la chouette petite vie bien osée de Sony Labou-Tansi souhaite rendre compte de ce qu’était la vie de l’un des repères de la littérature congolaise à travers une quinzaines de pièces éditées, des dizaines de textes et romans publiés, mais également à travers différentes pièces théâtrales mises en lumière par deux artistes comédiens congolais. Criss Niangouna parlera en premier lieu des lectures, des œuvres et des souvenirs de Sony Labou-Tansi. Et Marcel Mankita fera entendre les mots de l’écrivain en réagissant sur ce que les lecteurs diront. Le dernier lieu sera un espace ou ces deux comédiens joueront des extraits de pièces

Outre cela, ce rendez-vous présentera également un spectacle documentaire qui fera la part belle à la langue de Sony Labou-Tansi toujours par ces deux comédiens dans le but de susciter auprès du public l’envie de connaître et d’aimer le théâtre.

En écho à ce spectacle, une conférence illustrée d’extraits d’entretiens pourra être proposée sur l’œuvre, la personnalité et l’influence qu’a eues Sony Labou-Tansi sur d’autres écrivains

Appel à soutien

Monter une pièce théâtrale qui parle d’un écrivain ne rend pas seulement hommage à l’écrivain qui bien que mort continue de vivre à travers ses œuvres, mais également à un théâtre exigeant tant au niveau du fond que de la forme tout en faisant découvrir d’autres talents. Quoi de plus normal que de soutenir ce genre d’initiatives qui font revivre ceux du passé et donnent un coup de pouce à ceux du présent ?

Rappelons que ces ateliers auront lieu au Tamarc, scène internationale francophone à Paris en février 2015.