Sopéco : les travailleurs en grève
Selon lui, la décision d’aller en grève émane de la non-volonté de la direction générale à pouvoir négocier avec les représentants syndicaux, de la non-reconnaissance des bureaux de l’intersyndicale, à savoir le postier et la fesypostel. « Nous sommes aujourd’hui à vingt mois d’impayés avec un salaire d’indice 162 », a déploré Stell Gabiot. La masse salariale étant mince, nous ne devrions pas cumuler autant de mois impayés, a-t-il signifié. La reconnaissance des deux bureaux de l’intersyndicale, le postier qui est le syndicat majoritaire et la fesypostel ; la réintégration des six syndicalistes licenciés abusivement et le paiement sans condition pour ces derniers de quatre mois de salaires confisqués accompagnés d’une indemnité par rapport aux préjudices causés ; les cinq mois de salaires impayés de cette année notamment mai, juin, juillet, août et septembre 2020 font partie des revendications des agents de la Sopéco. « Si nous avons décidé de fermer les bureaux, ce n’est pas par plaisir. La situation auquelle nous faisons face nous pousse à en arriver là afin de faire revenir la direction générale ainsi que le ministère de tutelle sur la table de négociations pour trouver des solutions pérennes », a fait savoir Stell Gabiot. Et d’ajouter « La grève est générale. Nous demandons donc à tous les travailleurs de rester chez eux. Il n’y a pas de service minimum ». Dans le souci de pallier cette situation, l’intersyndicale sollicite une attention particulière du gouvernement. Gloria Imelda Lossle Légendes et crédits photo :Des agents de la Sopéco/ Adiac |