Sopéco: un audit général exigé
Le comité de direction qui ne s’est plus réuni depuis 2012 a été convoqué d’urgence, sous le patronage de son président, Jean Joseph Paka. La réunion a permis aux membres et administrateurs de cette structure de passer en revue la malheureuse situation qu'elle traverse actuellement. Au terme de l'examen des douze points inscrits à l’ordre du jour, les participants ont adopté six recommandations. Parmi celles-ci, le comité de direction exige en premier qu’un audit général soit réalisé à la Sopéco, en vue de bien comprendre la manière dont elle est gérée. Les administrateurs ont aussi adopté le budget de la Sopéco exercice 2018, évalué à plus d’un milliard F CFA, y compris les nouvelles procédures comptables et financières de la société et son nouveau programme d’actions, au titre de l’année en cours. Cependant, pour donner un nouveau souffle à la société, le comité de direction a pris une délibération dans laquelle il sollicite le soutien financier du gouvernement. A l’ouverture des travaux, le président du comité de direction, Jean Joseph Paka, a rappelé qu’en dépit des maigres flux financiers générés par les menues recettes et du vieillissement du personnel, la Sopéco est appelée à relever les défis qui se posent à elle. « S’adapter ou disparaître : tel est le challenge que la poste congolaise se doit de relever ! Plus encore, et à l’image de ce qui se fait sous d’autres cieux, l’occasion offerte par la nécessaire réforme de la structure est propice à inventer au Congo, la poste du futur », a indiqué Jean Joseph Paka. Cette détermination est justifiée par la renaissance, il y a peu, des bureaux de poste de Madingou et Mouyondzi dans la Bouenza; de Djambala, Ngo et Abala dans le département des Plateaux; Makoua et bientôt celui de Mossaka dans la Cuvette. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Les membres du comité de direction pendant les travaux / Adiac |