Sous-préfecture de l’Ile Mbamou : les responsables souhaitent une formation des jeunes en agropastorale
Le projet est à sa deuxième phase de réalisation dans les deux grandes villes, Brazzaville et Pointe-Noire. Il consiste à inscrire gratuitement les jeunes âgés de 16 à 30 ans, ayant abandonné l’école, dans les différents centres retenus, a expliqué le chef de mission, David Anga. La sélection sera faite par la Banque mondiale, selon les critères exigés par le projet. Les jeunes seront enrôlés à Brazzaville, du 27 juin au 3 juillet, aux gymnases Maxime-Matima à Makélékélé, Henry-Elendé à côté du stade Massamba-Débat, Nicole-Oba à Talangaï, et au centre de formation professionnelle Don-Bosco, à Djiri. A Pointe-Noire, ils seront recrutés du 5 au 11 juillet dans les centres de formation professionnelle Madre-Morano Tié-Tié, Ngoyo, les centres de formation d’apprentissage ainsi qu'à la mairie de Mongo Mpoukou. La formation se déroulera dans plusieurs filières, notamment la coupe-couture, la coiffure, le carrelage, l’électricité, la soudure, l’agropastorale, la formation fondée sur l’alphabétisation fonctionnelle et l’apprentissage, pour les jeunes déscolarisés et bien d’autres. Le sous-préfet Joël Ngatsono a loué l’initiative avant de rappeler à la délégation que l’Ile Mbamou a été toujours marginalisée dans la réalisation des projets. Il a assuré que les chefs de village feront leur mission de sensibilisation, en véhiculant l’information à tous les jeunes désireux d'apprendre un métier, afin de se faire enrôler à Brazzaville. Le chef du village Konda, Alain Jules Alangamoye, a indiqué que le projet était la bienvenue dans le district de l’Ile Mbamou. « Nos enfants ont été toujours marginalisés dans la réalisation des projets. Cette fois-ci, la prise en compte de l’Ile Mbamou donnera la chance aux jeunes qui ont bel et bien envie d’apprendre dans le domaine de l’agropastorale »., a-t-il souligné. L’idée de la filière d’agropastorale a été également appuyée par le suppléant du député de cette localité, Joseph Ofounga. Selon lui, cette filière permettra aux jeunes de pratiquer l’élevage et la pisciculture à la fin de leur formation. Quant à Gilbert Bouniabeka, chef du village Nzeté, il a encouragé les personnes vivant avec handicap à faire également partie du projet. Selon lui, cette catégorie de personnes vulnérables sera conduite par les parents à Brazzaville, au centre de collecte. « Être handicapé ne veut pas dire que la vie s’est arrêtée. Ils doivent apprendre et servir comme toute personne en vue de contribuer au développement de l’économie du pays », a-t-il exhorté.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :les chefs de quartier lors de la sensibilisation avec la délégation du PDCE (Adiac) |