Le chef de l'Etat Emmanuel Macron a rappelé que la France considère qu'une transition démocratique est nécessaire pour sortir du conflit. Pour cela, elle soutient la médiation de l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies "pour y parvenir dans le cadre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité ".
Elle rappelle l'importance de la reprise des discussions intersyiennes et l'engagement de bonne foi du régime syrien. A cet effet toutes les parties sont appelées au respect de la cessation des hostilités et à la garantie à l'"accès humanitaire complet, inconditionnel et sans entrave à toutes les populations qui en ont besoin".
Auparavant, Jean-Yves Le Drian a reçu le coordinateur du Haut comité de l'opposition syrienne, Riyad Hijab, en vue des négociations.
Au sortir des entretiens, quelques questions ont été posées au porte-parole du Quai d'Orsay. D'abord sur le sort du président Bashar al-Assad: s'il doit être réglé par le peuple syrien comme l'affirme Moscou, et s'ils étaient d'accord que celui-ci se présente aux élections à la fin du porcessus de transition.
