Terrorisme : la France et les Nations unies appuient la lutte contre le groupe Boko Haram

Cet engagement s’inscrit, selon Paris, dans la continuité du plan d’action défini lors du sommet de Paris du 17 mai pour la sécurité au Nigéria et de la réunion de suivi du 12 juin à Londres, visant à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme dans le respect des droits de l’homme, poursuit le communiqué.

Pour la France, cette décision constitue une avancée dans la lutte contre le terrorisme, alors qu’une nouvelle attaque a fait de nombreuses victime dans la ville de Kaduna, dans le nord du pays, un acte odieux qu'elle a condamné, exprimant également ses condoléances aux familles des victimes.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et haut-représentant du secrétaire général au Nigeria, Saïd Djinnit, a également condamné les meurtres de civils perpétrés par le groupe Boko Haram et s’en est indigné. Le bilan aurait fait plus de cent trente morts et quelque 15 000 personnes déplacées à Maiduguri, dans l’État de Borno, et dans les villes de Biu et Goniri.

Il a réitéré l’engagement des Nations unies à appuyer la mise en œuvre effective d’une coopération régionale pour mettre fin à la menace terroriste et aux attaques du groupe islamique Boko Haram.