Les Dépêches de Brazzaville



Théâtre : L’île des enfants perdus, une création franco congolaise.


La comédienne française Martine Meirieu assiste le metteur en scène congolais Jean Clauvice Ngoubili, dans ce projet qui date de 2014. « En séjour à Brazzaville, c’est l’intérêt d’eolo, cette compagnie pour toutes les actions mélangées de l’art et l’expression de la diversité culturelle, de la rencontre et la mixité. Cela m’a été présenté par Jean Clovis, et tout de suite j’ai eu envie de venir car j’ai travaillé au Sénégal au Mali et ce qui fait sens pour moi dans l’art, ce sont les rencontres et le fait  qu’ensemble on peut écrire des choses communes ».

Cette création  porte  un regard croisé sur deux mondes, celui de jacques Prévert qui écrit avec beaucoup  d’humour sur les institutions et le monde vu de l’Afrique avec son mysticisme et parfois ses peurs.  « Nous croisons nos regards et ensemble nous le déclinons de façon poétique,  parfois humoristique, pour permettre à l’homme d’être libre quelque part », poursuit Martine Meirieu.

La trame de L’île des enfants perdus se déroule autour d’un personnage rescapé d’une guerre dans le monde qui fuit dans l’imaginaire et parfois dans le délire afin de survivre.

« J’ai déjà monté les paroles de jacques Prévert un monologue  mis en scène par Roch Baloukou. J’ai beaucoup aimé le texte et j’ai voulu le monter. Pour la première fois c’était en 2003 j’allais le faire à Djibouti  pour certaines raisons,  cela n’avait pas marché. Et j’en ai fait une création franco congolaise depuis 2014 », a conclu Jean Clauvice Ngoubili.

Il est prévu  dans les mois qui viennent une tournée africaine et européenne pour cette création.


Hermione Désirée Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Jean Clauvice Ngoubili et Martine Meirieu