Transport fluvial : la gestion du port autonome d’Oyo cédée à Codexo
Cette étape de mise en concession de ce port secondaire intervient plus d’une année après la signature, en juillet 2022, du protocole d'accord entre les deux parties. Si les annonces sont suivies d’effet, le projet de concession du port d’Oyo contribuerait, sans nul doute, à redynamiser le transport fluvial au niveau national, à baisser les coûts de transport des produits entre Oyo et Brazzaville, à améliorer le pouvoir d'achat de la population locale avec des effets sur l’emploi. Pour le ministre Guy Georges Mbacka, la relance de cette infrastructure portuaire, située dans le département de la Cuvette, va permetre à la République du Congo de redorer son rôle de pays de transit dans la sous-région d'Afrique centrale. « Notre vision est de faire de ce secteur d'activité un levier solide de l'économie nationale, afin qu'il puisse contribuer de manière significative au développement du pays. Nous constatons avec beaucoup de satisfaction que cette vision est largement partagée par la société Codexo Oyo group qui se propose d'accompagner le gouvernement à relever ces défis », a-t- il déclaré. Mis en service par le chef de l’État en août 2017, le port d’Oyo a été transformé en entité autonome par la loi n°24-2019 du 12 juillet 2019. Mais à ce jour les activités portuaires ne se sont pas montrées à la hauteur des ambitions de l’État propriétaire. À en croire le directeur général de Codexo, Amos Hadar, les chantiers vont être accélérés de sorte que le port d’Oyo s’ouvre au public au plus tard avant la fin de l’année. « Il n’y a pas de raison que les opérateurs économiques publics et privés ne puissent pas utiliser le port autonome d’Oyo. Nous allons également investir en faveur de la population riveraine, dans l’agriculture et d’autres secteurs de développement local », a assuré Amos Hadar. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Échange de parapheurs entre Guy Georges Mbaka et Amos Hadar/Adiac |