Unesco: les États-Unis annoncent à nouveau leur départWashington accuse l’Unesco de biais politique, notamment envers Israël, et de promouvoir des valeurs « idéologiques » contraires aux intérêts américains. L’administration américaine critique la reconnaissance de la Palestine comme État membre, les programmes liés à la diversité, ainsi qu’une supposée mainmise croissante de la Chine sur l’orientation stratégique de l’organisation. « L’Unesco est devenue une tribune pour des agendas politiques hostiles à nos intérêts et nos valeurs », a déclaré un conseiller du Département d’État. Sur le plan budgétaire, les États-Unis contribuaient à environ 8 % du financement de l’Unesco, mais leur influence normative y restait forte. Leur retrait créera un vide géopolitique, notamment sur les questions liées à la liberté de la presse, à l’intelligence artificielle, à la mémoire historique ou à l’éducation numérique. Pour nombre d’analystes, ce départ illustre un repli stratégique du multilatéralisme américain et ouvre la voie à une montée en puissance accrue de la Chine dans les forums internationaux. Noël Ndong |