Les Dépêches de Brazzaville



Vie associative : Parfait Aimé Coussoud Mavoungou disposé à accompagner l’AEFD


S’exprimant le 3 juin, au nom des anciens étudiants de l’Institut supérieur des sciences   juridiques, administratives et de gestion (INSJAG), l’un des acronymes de la Faculté de droit, le ministre Coussoud Mavoungou a partagé à ses anciens collègues, l’un de ses importants souvenirs dans son parcours universitaire. Il s’agit, a –t-il dit, de l’article 2 du code civil qui stipule, « la loi n’a point d’effet rétroactif et ne dispose que pour l’avenir ». Se souvenant ensuite de l’ancien doyen de la faculté de droit, Zacharie Samba qui a dispensé le cours sur le droit des contrats. A propos de ce cours, le ministre s’est spécialement rappelé de l’article 11134 du code civil qui stipule : « des conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ».

Jugeant ces articles de fondamentaux et d’importants, le ministre du Domaine public a appelé les anciens étudiants de la faculté de droit à guider ensemble leurs pas vers tous ces idéaux. « Ensemble nous devrions créer les conditions d’une bonne appropriation du droit de notre pays qui de temps en temps est un peu galvaudé, mais il nous faut toujours revenir vers l’axe », a-t- il fait savoir.

Le ministre Coussoud Mavoungou, lui-même ancien étudiant de la faculté de droit (1977-1980), a dit avoir mené plusieurs actions visant à accompagner cet établissement, allusion faite, entre autres, au projet ayant conduit à la mise en place d’un cycle de master du droit de la mer.

S’adressant aux anciens étudiants de la Faculté de droit, le ministre Coussoud Mavoungou a informé que depuis 1997 le ministère des Affaires foncières et du domaine public a toujours été confié aux juristes. « Se sont ainsi succédé à cette fonction, les ministres Martin Mberi, Lamire Nguele, Pierre Mabiala et actuellement Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou tous, juristes de formation », a-t- il insisté. Et de lancer : « c’est un département ministériel ouvert aux juristes, à ceux qui ont la notion juridique. Je voudrais demander à ceux qui sont véritablement intéressés par ces questions de trouver en nous un terrain favorable à l’émancipation de la science juridique ».

Soulignons que la sortie officielle de l’AEFD, présidée par Monsieur Dombi, a donné l’occasion d’une grande rencontre entre anciens collègues étudiants, devenus pour nombreux d’entre eux de grands cadres à divers niveaux.

Cette nouvelle plateforme associative a pour but, la promotion des valeurs de fraternité et de solidarité, l’orientation des nouveaux étudiants aux métiers de droit, la promotion des échanges entre les différentes professions de droit et la participation des juristes au développement socio-économique du pays.


Jean Kodila

Légendes et crédits photo : 

Photo de famille des membres de l'AEFD