Vient de paraître : "Des migrations au métissage" de Liss Kihindou

Pour qui s'intéresse au vivre-ensemble et à la littérature africaine, ces deux conférences soulignent les manifestations du métissage dans les œuvres d'auteurs africains. Au-delà de l'intérêt porté à l'évolution du statut de la femme dans la société africaine, la seconde conférence est une invitation à découvrir ou redécouvrir les lettres africaines à travers vingt-cinq auteurs.

Extraits

"Une femme intelligente ou qui a fait de longues études fait apparemment fuir les hommes. Elle n'inspire pas confiance". Page 46.

"Une fille ne doit pas rêver se marier avec l'homme qu'elle aime, elle doit accepter le mari qui permettra à sa famille de vivre dans l'aisance." Page 52.

Le mariage ? C'est "l’officialisation du statut de maître pour le mari et de celui de la servante pour l'épouse, qui doit se coltiner le ménage, la cuisine, le repassage, les courses, les enfants... Bref, que des devoirs pendant que le mari s'accorde des droits." Page 64.