Vient de paraitre : « Journal d’un Brazzavillois confiné » disponible depuis novembre
Le confinement au Congo-Brazzaville aura duré quarante-cinq jours. Durant cette période, Boris Ebaka a pris sa plume pour nous glisser dans la réalité quotidienne de cette épreuve qu'il a vécue dans la capitale congolaise. En tant qu’Africain, il estime que dans les moments clés auxquels l’humanité a dû être confrontée, son continent a trop souvent laissé le soin aux autres de raconter son histoire. « Pour rectifier cette incohérence, j’ai donc décidé chaque soir, avant d’aller se coucher, d’écrire mon histoire du confinement, pour que les générations futures se remémorent, des décennies plus tard, ce moment unique qui aura frappé la planète comme jamais auparavant », a-t-il indiqué. Avec des détails saisissants, des scènes fortes, un peu de mélancolie et quelques fois de l’humour, l’auteur plonge le lectorat dans le quotidien difficile des Congolais et par ricochet des Africains, en cette période de coronavirus. Du scepticisme des populations face à la pandémie, aux atermoiements des gouvernements face à une crise inédite, ce livre offre une critique lucide de la multitude des problèmes auxquels le continent noir est confronté en ces temps de covid-19. Né au Congo-Brazzaville, Boris Ebaka est journaliste de formation. De sa profession à la littérature, il ne lui a fallu qu’un pas. « Journal d’un Brazzavillois confiné » est, à ce jour, son deuxième ouvrage. Merveille Atipo Légendes et crédits photo :La couverture du livre « Journal d’un Brazzavillois confiné » de Boris Ebaka/DR |