Vient de paraître : « La parole est à Monsieur le Député Jean Félix-Tchicaya » aux éditions Paari
A travers son discours au contenu politique avéré, Jean Félix-Tchicaya s’affirme comme un acteur s’inscrivant dans la perspective d’une identité discursive reconnue. Du haut de l’Assemblée nationale, son discours, en lisant entre les lignes, reflétait sans cesse l’aspiration à l’émancipation de l’Afrique noire. « Il a posé avant l’heure les termes du développement de l’AEF en général. Ainsi la modernisation du Congo, en particulier, en insistant sur l’indépendance énergétique, avec des projets de loi sur les barrages hydroélectriques du Kouilou et de la loufoulakari », affirment les auteurs. Extraits : « L’inventaire des forces hydrauliques du Congo et de ses tributaires, d’une part, et des fleuves côtiers l’Ogooué et le Kouilou, d’autre part, donne pour l’ensemble de l’Afrique équatoriale française un chiffre de plusieurs centaines de millions de kilowatts… ». « Nous ne voulons plus de colonialisme ni de racisme. Nous voulons que ces erreurs et ces tentations soient répudiées solennellement. Nous voulons qu’il soit admis et proclamé pour tous qu’il ne s’agit pas de la colonisation, mais d’une association dont le but n’est pas d’enrichir un peuple au détriment d’autres peuples et,…moins encore, d’enrichir une poignée d’hommes aux dépens de plusieurs peuples, mais bien de donner aux peuples, aujourd’hui dépendants, le statut politique, économique et social le meilleur, sans leur imposer ce que quelques-uns considèrent, à tort ou à raison, de bonne ou de mauvaise foi, comme plus grand bien de ces peuples, mais en les mettant en état de choisir et en les laissant choisir ».
Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Visuel "La parole est à Monsieur le Député Jean Félix-Tchicaya" |