Vient de paraître: “Racines perdues “ de Gaston Lebiki
Voilà la grande problèmatique que soulève Gaston Lebiki. S’appuyant sur des temoignages, il cite l’usure sociale parmi les véritables causes de la perte des origines. "Alors prenons-en garde en lisant ce livre afin de préserver nos arrières pour ne pas perdre nous-mêmes nos propres racines", avertit le préfacier. Cet ouvrage est subdivisé en quatre chapitres, à savoir l’église et le ndjobi, l’histoire d’Ompelet, la rupture sociale (cause de la perte des origines) et Mvouorakima. A la fois comme un éssai sociologique et un livre d’histoire, “Racines perdues” est une interpellation à la conservation des rites et coutumes constituant le soubassement culturel. Ce n’est pas une forme pour l’auteur de stigmatiser les apports culturels extérieurs. Mais il invite à leur concialition avec les valeurs humaines. C’est ainsi qu’à travers des témoiganges et exemples bien choisis, Gaston Lebiki parvient à demontrer comment l’évangélisation a considérablement influencé le rite “ndjobi”. Ainsi, peut-on lire en postface ce qui suit: “ La terre demeure unique et quel que soit l’endroit où l’homme se trouve, il peut s’établir aisement loin de ses orignies. Pour cela, malgré les siècles passés, les éminentes célébrités soient-elles des descendants d’esclaves ou immigrés éprouvent, de nos jours, le désir de rechercher leurs origines perdues.”. Qui est l’auteur ? Gaston Lebiki est un Congolais, marié et père d’enfants. Il s’est consacré trè tôt à l’écriture et à la vie politique. Cadre de banque, passionné de l’originalité culturelle, il est fervent défenseur de la littérature congolaise et africaine.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :La couverture de l'ouvrage |