Les Dépêches de Brazzaville



Violences en ligne : l’Acofepé s’engage dans la campagne de sensibilisation des femmes


L'Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepé), de Grâce Ngyke, s’associe à cette campagne pour non seulement sensibiliser toutes les femmes mais en particulier les femmes journalistes en tant que relais de l'information. À travers cette campagne, l’Acofepé appelle ainsi les journalistes à renforcer leur vigilance numérique en adoptant des pratiques de sécurité en ligne, à documenter et dénoncer systématiquement toute forme de violence numérique à caractère sexiste et à soutenir les collègues survivantes de cyberviolences afin de briser le silence et l’isolement.

L’Acofepe invite aussi les femmes des médias à participer activement aux sessions de renforcement des capacités qu’elle organisera en ligne tout au long de la campagne pour promouvoir un journalisme sensible au genre qui met en lumière les enjeux liés aux violences numériques et à leurs impacts.

A en croire l'association, les violences numériques incluant le cyberharcèlement, les discours de haine, la diffusion non consentie d’images, les menaces et l’intimidation touchent de manière disproportionnée les femmes journalistes. « Elles constituent aujourd’hui un frein grave à la liberté de la presse, à la participation citoyenne des femmes et au respect de leurs droits fondamentaux », soutient Grâce Ngyke.

Durant cette période d’activisme, en tant qu’organisation engagée dans la valorisation du statut des femmes journalistes de la presse écrite et la promotion de leurs droits, l’Acofepe réaffirme son engagement à travailler avec les institutions publiques, les partenaires techniques et les organisations de défense des droits humains pour garantir un espace numérique plus sûr, plus inclusif et plus respectueux des femmes.

Les 16 jours d’activisme 2025 offre une nouvelle opportunité de mobiliser les consciences, renforcer les mécanismes de protection et soutenir les survivantes afin de bâtir une société où chaque femme, chaque fille et, particulièrement, chaque journaliste peut exercer sa liberté sans peur.


Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Grace Ngyke Kangundu, la présidente nationale de l'Acofepe