Voir ou revoir : « The great green wall » de Jared P. Scott
Aujourd’hui, 15 % de ce projet panafricain a pu sortir de terre. Dans le documentaire de Jared P. Scott, on découvre en musique à travers l’ombre de la chanteuse Inna Modja, les premières étapes de cette reconquête environnementale. La musicienne malienne accompagne le téléspectateur dans ce voyage musico-écologique le long de cette grande muraille verte et l’aide à comprendre ce qui n'est plus uniquement un enjeu africain mais mondial. La beauté de ce projet rayonne dans celle des images, des regards et de la musique qui composent ce film. Loin d’afficher un optimisme comblé devant la tâche à accomplir, « The great green wall » est un hymne de fierté et d’espoir. Par ailleurs, ce film n’est pas qu’une restitution de témoignages car il apporte une plus-value au projet en mettant en exergue la résilience de l’Afrique et l’apport incontournable des femmes dans le développement du continent. Pourtant, elles sont les premières victimes des différents maux dont souffre l’Afrique. Ainsi, en choisissant Inna, grande activiste pour la lutte contre l'excision, le droit des femmes et aujourd'hui l'environnement, le réalisateur présente au téléspectateur le symbole vivant d’une Afrique éclopée mais déterminée à se remettre de ses blessures. Le film sera projeté en avant-première africaine le 26 juin en Tunisie. Merveille Jessica Atipo Légendes et crédits photo :1- L’affiche du film/DR,
2- Une illustration du projet « The Great green wall » dite la Grande muraille Verte/DR
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