Interview. Gaëtan Nkodia: « Mes électeurs sont toujours attentifs aux comptes rendus de nos travaux»

Lundi 21 Octobre 2019 - 15:54

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le député de la première circonscription électorale du troisième arrondissement de Pointe-Noire, Tié-Tié, vient récemment de rencontrer sa base. Dans cette interview qu'il a accordée aux Dépêches de Brazzaville, l'élu du peuple parle de cette descente axée essentiellement sur les conclusions des travaux de la sixième session ordinaire dite administrative de l’Assemblée nationale.

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Quel a été le motif essentiel de votre descente dans votre circonscription électorale ?

Gaëtan Nkodia (G.N.) : Nous députés, en réalité, sommes appelés à rendre régulièrement compte à nos mandants des conclusions des différentes sessions, que ce soient ordinaires ou extraordinaires. Pour le cas échéant, il s’est agi d’informer mes mandants des conclusions des travaux de la sixième session ordinaire administrative  de l’Assemblée nationale qui s’était tenue du 2 juin au 13 août derniers.

L.D.B.: Comment cela s’est passé ?

G.N.: Je suis descendu dans les tous quartiers que compte ma circonscription électorale pour rencontrer physiquement mes mandants et leur parler des quinze affaires examinées et adoptées au cours des travaux de cette sixième session ordinaire administrative. Ces affaires étaient, entre autres, cinq sur la loi règlementant les secteurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication ; quatre relatives aux secteurs des zones économiques spéciales ; une sur la gestion axée sur les résultats ; une sur la loi autorisant une ratification ; une portant approbation puis le débat sur l’orientation budgétaire  et le contrôle sur l’action gouvernementale. Je vous l’avoue, j’ai eu une oreille très attentive de la part de mes mandants.

L.D. B. : Selon une certaine opinion, nombreux sont des députés qui évitent ces descentes à cause des difficultés qu’ils ont à expliquer en langues nationales des affaires discutées et adoptées lors des sessions. Votre commentaire.

G.N.: Cette opinion, je la rejette, puisque les députés peuvent faire usage soit des deux langues vernaculaires qui sont le lingala ou le kituba ou du français, ou même d’une autre langue pour faire passer leurs messages. Pour mon cas, j’ai bien fait usage de tout cela pour leur parler de l’opérationnalisation de la diversification de l’économie congolaise. Il y a plusieurs lois adoptées et votées. Il s’agit, entre autres, celles portant création des zones économiques spéciales d’Ignié, dans le département du Pool ; puis d’Oyo-Ollombo, dans les départements des Plateaux et de la Cuvette ; y compris celle de Ouesso, dans le département de la Sangha; ainsi que la loi portant création de l’autorité de régulation des zones économiques spéciales. Et sur la même optique, je leur ai fait état de la loi sur la performance de l’action publique pour améliorer l’efficacité du service public à travers la responsabilisation de ses acteurs, une loi qui promeut la gestion axée sur les résultats

L.D. B.: Vous parlez de l’oreille attentive de vos mandants. A quel moment vous vous en rendez compte ?

G.N.: Je le sens à travers certains détails au cours des échanges. Lors de ces rencontres, certains chefs de quartier prennent  publiquement la parole pour dire leur satisfaction, affirmant par la même occasion leur engagement à soutenir lois adoptées pour le bien-être des habitants de Tié-Tié 1 en particulier et du peuple congolais en général.

L.D.B.: Quels autres sujets aviez-vous pu aborder lors de cette descente ?

G.N.: Des rencontres comme celle-ci avec ses mandants sont toujours des ultimes occasions de les édifier  sur plusieurs questions d’actualité et d’intérêt national. J’ai pu édifier ma base sur l’arrêt des travaux du marché Tié-Tié, l’accord  de facilité élargie de crédit  signé entre la République du Congo et le Fonds monétaire international, la ratification de l’accord du deuxième financement additionnel du projet Lisungui. Je n'ai pas non plus manqué de torde le cou aux mauvaises langues et à l’intox circulant à travers des réseaux sociaux qui visait à saboter la campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées.  

 

 

Propos recueillis par Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Gaëtan Nkodia, député de Tié-Tié I

Notification: 

Non