Tunisie : Trois questions à Gédéon Lékouéré, président de l’Association des Etudiants et stagiaires congolais

Samedi 16 Janvier 2021 - 13:00

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L’Association des Étudiants et Stagiaires Congolais en Tunisie -AESCT-tient son existence officielle depuis 2003. Elle vise à renforcer les liens de solidarité et de fraternité entre tous les ressortissants congolais en Tunisie, en jouant à la fois un rôle de syndicat et d’assistance sociale. Entretien.

Gédéon Lékouéré, président de l'AESCTLes Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Quel est le message de votre organisme communautaire ?

Gédéon Lekouéré (G.L.) : Nous avons vécu, comme partout dans le monde, une année 2020 tumultueuse, nécessitant moult efforts des institutions et des populations. Nous venons d’entamer, confiants, une nouvelle année avec un message personnel d’espoir et d’espérance à l’adresse de nos compatriotes. Et, en cette année électorale au Congo, nous formons le vœu de voir la paix et la solidarité régner sur  les 342 000 km2 de notre pays.

L.D.B. : Comment s’organisent les Congolais de Tunisie face aux épreuves sanitaires du moment ?

G.L. : Dès l’apparition de la première vague de la pandémie, les membres de mon bureau et moi-même avions lancé l’opération : « To sungana », littéralement en lingala, « Entraidons-nous ». Ce fond a permis d’accompagner nos compatriotes dans le besoin en leur apportant le soutien nécessaire. Cette assistance a été entravée du fait des nouvelles mesures prises par le gouvernement tunisien, nous contraignant à ne plus être opérationnels.

Je saisis l’occasion pour saluer les efforts fournis par le gouvernement congolais pour la bonne gestion de la pandémie dans notre pays.  En revanche, pour cette deuxième vague de la pandémie, je lance un cri de détresse à l’endroit des pouvoirs publics congolais  afin qu’ils permettent de régulariser au plus vite la situation des étudiants boursiers en Tunisie. Car,  les conditions de vie deviennent de plus en plus pénibles.

L.D.B. : Avez-vous des projets en cours en lien avec le Congo ?

G.L. : Bien que nous soyons à l’étranger, que ce soit sur le plan personnel ou dans le cadre collectif, chacun de nous a déjà dans un coin de la tête l’idée d’un projet à long ou moyen terme à réaliser au pays.  En ce qui me concerne, je bénéficie d’une formation financée par le Congo, il me semble essentiel d’apporter ma pierre à l'édifice pour l’amélioration de ma patrie. De ce fait, je prépare mon retour dans quelques mois, dès la fin de mon cycle universitaire.

Propos recueillis par Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Gédéon Lékouéré, président de l'AESCT Crédit photo : Harvey / Afrikeys Magazine

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