Œuvre-Sociale : l'école primaire du village Dia rouvre ses portes

Dans le petit village reculé de Dia, en bordure de l'aire protégée de Messok Dja, l'un des derniers sanctuaires d'éléphants de forêt et de grands singes, les enfants n'avaient pas été scolarisés depuis plus de quatre années.

L’établissement scolaire se compose d’un nouveau bâtiment administratif et de trois salles de classe équipées en tables-bancs. La rouverture de ce bâtiment scolaire contribue à l’Objectif de développement durable en son quatrième objectif qui encourage l’éducation des enfants, les  droits humains,  le développement durable et la paix.

Le secrétaire du village de Dia, Alfred Mengongo déplore le fait que Dia est resté pendant beaucoup de temps sans école qui date de 1982. La crise politique de 1997 a conduit à sa fermeture. Rouverte en 2013, c'était un hangar qui servait de salle de classe. Cependant, faute d'enseignants et de matériels pédagogiques, l'école a de nouveau fermé ses portes. 

« La vie quotidienne de nos enfants se limitait au travail des champs ; aujourd'hui, avec la réouverture de cette  école, on peut dire que leur avenir ne sera plus hypothéqué », a déclaré le secrétaire général du village Dia.

Le jeune Esdras, âgé de douze ans, futur élève de l'école primaire de Dia n'a pas caché sa joie et a invité tous ses amis à retourner à l'école. Convaincus que l'éducation est la clé de succès, le WWF et ses partenaires y compris les communautés locales et autochtones vivant autour de Messok Dja, se sont investis pour apporter de l'espoir aux nouvelles générations du village de Dia et des villages environnants en aménageant un nouveau bâtiment scolaire avec trois salles de classe équipées. Afin de démarrer les cours, des kits scolaires ont été remis aux élèves en décembre 2020.

« Dans un village qui n'a pas d'école, il n'y a pas d'élites pour demain. Aujourd'hui, nous sommes plus qu'heureux;  car cette école contribuera à un avenir meilleur pour nos enfants », a ajouté Alfred Mengongo.

En bénéficiant de ce soutien, Théodore Golo, sous-préfet de Sembé, s'est dit satisfait  de «  voir les enfants de Dia et de toute la contrée retrouver le chemin de l'école ».