Slam : une Congolaise parmi les douze sélectionnées à la 6e édition du Fines

Mercredi 27 Janvier 2021 - 13:45

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Dans le cadre de la sixième édition du Festival international N’Djam s’enflamme en slam (Fines) qui se tiendra dans le cours de cette année, la Congolaise Mariusca Moukengue a été retenue parmi les douze femmes-artistes qui participeront à la caravane « Slam et Eve, slam au féminin » à travers quatre pays du continent. 

Lancé en 2013 par l’association Tchad Plus, le Fines est une initiative culturelle célébrant la rencontre et la synergie du talent oratoire, notamment le slam, par la voix des femmes de divers pays du continent africain. Originaires du Tchad, Congo-Brazzaville, Cameroun, Mali, Burkina Faso, Burundi, Maroc, Bénin, Togo, de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie et de Madagascar, douze slameuses, dont Mariusca Moukengue, s’étaient réunies à N’Djamena du 6 au 11 novembre 2019, lors de la 5e édition du rendez-vous.

Durant cette rencontre, une soirée 100% féminine était concoctée au cours de laquelle ces slameuses africaines avaient dédicacé un livre collectif illustré qui retrace leurs parcours énigmatiques et leurs vies respectives. Intitulé « Les slameuses, des intellectuelles de l’Afrique », ce livre valorise non seulement la créativité, mais aussi l’engagement de ces artistes, qui au-delà de leur art, veulent emmener la femme à s’affirmer et à s’émanciper. Aussi, cet ouvrage dévoile leur visage d’acteurs du changement et d’aide sociale.

En raison de la pandémie de Covid-19 qui a fortement sévi l’année dernière, le Fines n’a pas pu se tenir en 2020. Cette année, elle revient et prévoit une caravane inspirée du thème de sa cinquième édition, à savoir « Slam et Eve, le slam au féminin ». Le périple commencera au Mali et passera par la Guinée, puis la Côte d’Ivoire, avant de se clôturer au Burkina Faso.

Placé sous le signe de la promotion du genre, le Fines c’est notamment des conférences, des ateliers, des concerts et une compétition de slam. Pour le directeur artistique du festival, Didier Lalaye (alias Croquemort), promouvoir le genre à travers le slam ; promouvoir la sensibilisation et l’engagement autour du slam en tant que forme d’art à part entière ; investir le slam à travers les slameuses pour l’émulation à l’éducation, auprès de la gent féminine, justifie le choix du projet « Slam et Eve ».

Merveille Atipo

Légendes et crédits photo : 

L’affiche annonçant la tenue de la caravane « Slam et Eve » 2021/DR

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