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Lundi 1 Février 2021 - 14:48

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S’il est un devoir qui s’impose aujourd’hui aux Etats qui se partagent l’immense Bassin du Congo, c’est bien celui  de s’accorder sur la lutte que chacun mène afin de protéger sa population des terribles effets du coronavirus et de ses « variants ». Une protection, bien sûr, qui concerne d’abord la prévention de la pandémie et la distribution équitable des vaccins sur toute l’étendue du territoire de l’Afrique centrale, mais aussi et peut-être même surtout la mise en œuvre collective des dispositifs économiques, financiers, sociaux qui permettront d’éviter un effondrement général dont les nations concernées paieraient inévitablement les effets au prix fort.

 

Jamais, en vérité, la concertation entre les Etats, les gouvernements, les administrations de cette partie du continent n’a été aussi importante, aussi nécessaire, aussi vitale même si elle parait difficile à organiser dans le moment présent. Concernant très directement plus de deux cents millions d’êtres humains qui vivent dans un milieu naturel aussi riche que divers mais, il est vrai, pas encore très bien exploité, un tel programme ne peut avoir que des résultats positifs, très positifs dont chacun d’entre nous tirera de justes avantages. Et c’est pourquoi il devrait figurer en tête de liste des priorités que se fixent les gouvernants de cette partie du continent africain.

 

Pour dire les choses de façon encore plus directe, encore plus brutale, la lutte contre la pandémie du coronavirus offre une occasion historique de coordonner les forces et les actions de la quinzaine de pays qui compose le Bassin du Congo. A l’encontre de l’égoïsme, de l’enfermement que l’on voit s’imposer dans d’autres régions du globe avec un effondrement général des échanges commerciaux dont les populations concernées sont les premières victimes, la carte que nous devons tous jouer, nous Africains du cœur de l’Afrique, est bien celle de la coordination, de l’entente pratique, de l’abaissement des frontières, du développement collectif, de l’échange. Si nous le faisons, nous pouvons être certains que le meilleur sortira de la crise que nous vivons dans le moment présent.

 

Ne pas céder à la tentation du repli sur soi est vital à tous égards.

Les Dépêches de Brazzaville

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