Opinion

  • Éditorial

Droit à la parole

Mardi 2 Mars 2021 - 15:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


On le voit. Les langues des candidats à l'élection présidentielle du 21 mars se délient davantage à mesure que l'on s'approche de l'ouverture officielle de la campagne électorale le 5 mars. Parole contre parole, voilà qui préfigure un show médiatique et communicationnel de deux longues semaines.  L'objectif de celui-ci est de convaincre ceux et celles que le devoir civique conduira vers les urnes pour choisir le candidat qu'il leur faut.

Rompus à l'exercice du vote depuis les premières consultations électorales de 1992, les Congolais ont aussi appris par cœur que certains de ceux qui sollicitent leurs suffrages ne s'embarrassent pas de propos déroutants qui leur font douter les périodes postélectorales. Quand un candidat à une compétition pacifique du genre de celle que l’on espère le 21 mars prochain avance par exemple :  " Je ne permettrai pas que l'on me donne perdant " avant même d'avoir vu se dérouler l'élection, cela peut être difficile à comprendre.

Le jeu dans lequel sont engagés les sept candidats ne consisterait -il pas, pour chacun qui l’a accepté, d’y participer en toute connaissance de cause et d’en respecter les règles ? Dans le cas d'espèce les règles en vigueur se trouvent bien dans le fonctionnement des institutions chargées de les mettre en œuvre. Parmi celles-ci figurent en bonne place la Commission électorale et la Cour constitutionnelle qui exerce en qualité de juge du contentieux électoral.

Il semble, au regard des déclarations que l’on entend, que certains candidats au scrutin du 21 mars veulent d'une chose et de son contraire. En brocardant ces institutions pour leurs contreperformances possiblement supposées, ces derniers donnent l’impression d’avoir choisi d'aller à cette compétition sans y croire vraiment. Sauront-ils tenir leurs militants au soir du vote ? Cela est la prière du Congolais lambda qui attend de ses acteurs politiques un discours de rassemblement.  

 

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 23/4/2024 | Employabilité
▶ 22/4/2024 | Satisfait
▶ 20/4/2024 | Image-texte-son
▶ 18/4/2024 | Etats généraux
▶ 15/4/2024 | Faire mieux
▶ 13/4/2024 | C'était chaud !
▶ 12/4/2024 | On se surveille !
▶ 11/4/2024 | Défis sanitaires
▶ 10/4/2024 | Savoir gérer
▶ 9/4/2024 | Calculs