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Parlons de l’oisiveté des jeunes

Samedi 6 Mars 2021 - 15:58

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Plus les jeunes sont oisifs, plus ils se livrent aux actes inciviques de toute nature. D’où la nécessité de combattre cette oisiveté juvénile. Entre autres pistes pour arriver à bout de ce phénomène qui tend à devenir une épine sous le pied des pouvoirs publics, ce serait la création des centres d’apprentissage de métiers divers pour leur rapide insertion socio-professionnelle.

 Il n’est pas rare de remarquer que parmi les jeunes aux actes inadmissibles et reprochables que la police appréhende souvent, nombreux sont ceux qui sont oisifs. ils se livrent sans retenue à la dépendance et  à la grande délinquance sous toutes ses formes.

Et même si ces jeunes ne tombent pas dans les actes que nous avons susmentionnés, ils pourraient par conséquent embrasser à longueur des journées d’autres actes qu’eux-mêmes appellent des « jeux de perte de temps », notamment des jeux de ngola,  de ludo, de dame, de poker et même à la sexualité non protégée. En se livrant à ces jeux, ils ne mesurent pas l’ampleur de leur irresponsabilité. « Comme nous n’avons pas autre chose à faire, nous n’avons que cela comme refuge social », disent-ils.

A dire vrai, ce sont des occupations saines du genre formation qualifiante des jeunes, apprentissage direct des métiers, fréquentations des centres culturels, investir dans des initiatives créatives d’emplois pour des jeunes désœuvrés, l’ouverture dans des quartiers populaires et dans des communautés urbaines des ateliers de couture, de menuiserie, de coiffure, de mécanique, de cordonnerie, de conduite, de plomberie et autres. Encore que, si des jeunes sont oisifs, ils sont facilement cooptés par certains malintentionnés pour des actes  condamnables. D’où l’un des objectifs de la journée internationale de la jeunesse, qui se célèbre chaque mois d’août, est l’encadrement sain des jeunes pour barrer la voie à toute velléité qui les conduirait à des actes inciviques.

Etant donné que l’oisiveté est la mère de tous les vices, combattons la vivement  par l’ouverture ici et là des  centres d’apprentissage des métiers. Ce sont des moyens efficaces pour sortir les jeunes de l’oisiveté.

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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