Industrie : la production d’eau minérale désormais règlementée au Congo

Lundi 5 Avril 2021 - 12:30

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La norme de l’eau destinée à la consommation humaine et la norme congolaise de l’eau embouteillée ont été adoptées, le 2 avril à Brazzaville, par un comité technique.    

Ce référentiel qui encadre la production de l’eau depuis le captage jusqu’à la mise en bouteille devra encore être homologué par la tutelle avant son application effective. L’élaboration de la norme, qui est à sa sixième étape, a obéi aux principes de l’indépendance, la transparence, la concertation, le consensus et l’efficacité.

C’est ainsi que la norme de l’eau destinée à la consommation humaine a été codifiée NCGO200-1 : 2020 et la norme congolaise de l’eau embouteillée codifiée NCGO 200-2 : 2020.

En effet, la validation du nouveau référentiel est l’avant-dernière étape d’un long processus qui a débuté en octobre 2019 par une enquête publique sous la supervision de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (Aconoq), à l’origine de la norme.

Le comité technique, institué à cet effet, est composé des représentants des entreprises productrices d’eau embouteillée, des administrations publiques concernées, des universitaires, des associations des consommateurs, du laboratoire de La Congolaise des eaux et d’un expert indépendant.

Selon le directeur général de l’Aconoq, Jean Jacques Ngoko Mouyabi, le référentiel est élaboré pour palier le problème de qualité d’eau potable offerte à la consommation et de santé publique. Pour un meilleur suivi de la mise en œuvre, a dit ce commis de l’État, la norme est mise à la disposition de tout le monde, les administrations publiques, les producteurs et les consommateurs.

« Nous avons enfin dans notre pays un référentiel sur l’eau destinée à la consommation humaine et un autre sur l’eau embouteillée. La norme encadre la production de l’eau depuis la source, le traitement de l’eau, le transport, la présentation de la bouteille, la notice et la publicité. Tout est fait pour que les consommateurs sachent la qualité de l’eau qu’ils boivent », a assuré Jean Jacques Ngoko Mouyabi.

Pour les associations des consommateurs présentes à ces travaux, l’adoption de la norme congolaise sur la production de l’eau en République du Congo constitue une avancée majeure dans l’industrie locale. En témoigne le vice-président de l’association Voix du consommateur, François Ngassaki, qui promet de participer au suivi de la norme sur le terrain. « Nous avons participé activement aux travaux du comité technique, en apportant notre contribution sur les conditions de captage de l’eau, de traitement et distribution. C’est une norme homologuée avec le sceau du ministre de tutelle qui doit être respectée par les tous les producteurs », a affirmé cet acteur de la société civile.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les membres du comité technique/Adiac

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