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Diplomatie

Mercredi 5 Mai 2021 - 17:35

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Ce qui est certain aujourd’hui, dans le domaine de la gouvernance publique, est bien le fait que la diplomatie, entendue dans son sens le plus large, jouera un rôle essentiel durant toute la durée de ce nouveau quinquennat et que, par conséquent, une attention particulière doit lui être accordée au plus haut niveau de l’Etat.

 

Ceci pour les deux raisons suivantes : d’abord parce que le Congo, notre Congo, est et sera de plus en plus impliqué dans la recherche de solutions pérennes aux crises qui déchirent l’Afrique, crises dont les tensions au Tchad comme en Centrafrique, comme en RDC donnent une idée précise ; ensuite, parce que le Bassin du Congo entendu dans son sens géographique le plus large, c’est-à-dire incluant la région des Grands Lacs et le golfe de Guinée, va tenir une place essentielle dans la lutte contre le dérèglement climatique qui menace l’humanité tout entière.

 

Que l’on nous comprenne bien : il ne s’agit pas ici de critiquer l’action menée tout au long des dernières années par le ministre des Affaires étrangères, par son administration et par nos ambassades de par le vaste monde, mais simplement de dire que le Congo devra être encore plus présent qu’il ne l’est partout où se prennent les grandes décisions. Au sein donc des institutions de la gouvernance mondiale, dans la sphère culturelle et artistique dont l’influence ne peut que grandir, dans les centres de réflexion stratégique où se préparent la prévention et la gestion des crises, dans les capitales des grandes puissances mais aussi des Etats comme Le Vatican qui jouent un rôle important dans la préparation du monde à venir.

 

Ecrivons-le sans l’ombre d’un doute : nous avons aujourd’hui, grâce aux actions menées depuis vingt ans par Denis Sassou N’Guesso sur la scène africaine et maintenant sur la scène environnementale, une capacité d’action, d’influence dont nous ne mesurons sans doute pas réellement l’importance. Etant donné les crises de toute nature qui menacent désormais la stabilité mondiale, nous avons entre les mains de multiples cartes pour contribuer au maintien de la paix, de la stabilité là où elles sont menacées. A nous de les jouer et d’en tirer le juste profit au plan régional comme au plan international.

Les Dépêches de Brazzaville

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