Cémac : les États membres veulent accélérer les réformes monétaires

« La plupart des Etats de l’Afrique centrale ont déjà terminé leurs premiers programmes. Ils doivent basculer dans un second et c’est à ce moment-là qu’il faut de nouveau regarder qu’elle serait donc les réformes que chacun de ces Etats devrait mettre en œuvre », a indiqué la ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, en présence du ministre délégué en charge du Budget, Ludovic Ngatsé.

Elle a fait savoir que ces sessions ont permis de passer en revue la situation économique et financière de la sous-région en 2020 ; d’échanger sur les perspectives de l’année 2021 et la situation des réserves de change, de même que le rapatriement des devises, le suivi des programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international (FMI).

D’autres points ont été abordés par le comité ministériel de l’Umac, à savoir les conclusions de l’analyse faite par la banque centrale, les propositions du FMI, de la Banque mondiale en termes de réformes économiques et financières qu’il faudrait que chacun des Etats de la Cemac mettent en œuvre dans le cadre du programme de deuxième génération.

« Ce comité a eu à l’ordre du jour la ratification des comptes de la Banque des États de l’Afrique centrale. Il a également été question de faire un plan comptable de la situation de notre institut d'émission qui se porte très bien puisque ces fonds ont été consolidés par des résultats bénéfiques », a souligné Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ajoutant que le nouveau gouvernement mis en place au Congo intègre la dynamique des réformes économiques et financières de la sous-région.