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Quand des « cas » discréditent les tests et concours !

Samedi 5 Juin 2021 - 16:43

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Le commun des mortels appelle par « cas » des situations honteuses qui se créent lors du déroulement des tests et concours favorisant ainsi certains candidats non méritants. Cela s’expliquerait soit par un trafic d’influence ou bien par la mise en jeu d’argent. Quelle aberration !

Malgré quelques petits glissements des calendriers dus aux causes sanitaires et/ou économiques, les mois de juin ou de juillet voire même de septembre sont le plus souvent des importants moments au cours desquels des candidats affrontent des différents tests, concours et examens de toute nature. Face à ces déviances sociales qui s’apparentent aux anti-valeurs notoires, deux questions nous viennent à l’esprit : « Alors que constate-t-on lors du déroulement de ces évaluations ? ». «  Et pourquoi organise-t-on des tests et concours ? ». Réponses : les tests, concours et examens sont organisés pour sélectionner les candidats méritants, autrement dit ceux qui font valoir leurs connaissances lors de ces évaluations.

Ainsi, le vrai problème ici c’est celui de la réussite de certains candidats non-méritants à cause des trafics d’influence ou du marchandage de leur réussite. C’est une triste réalité, mais sournoise, puisque nombreux sont des parents de certains candidats qui condamnent haut et fort cette façon de faire des gestionnaires et organisateurs des tests et concours. Cette réalité étant vécue, puisqu’elle est là, nous pousse à affirmer sans hésitation que les tests et concours surtout professionnels font fi des principes élémentaires rigoureux et objectifs d’évaluation tels que : bonnes et meilleures notes, meilleurs classements ou rangs, donc la compétence au détriment des critères subjectifs notamment des ramifications amicales, parentales, la vente des places sur la liste d’admission, le trafic d’influence, faire composer une tierce personne à la place du candidat réel et autres.

Ce constat amer, affirmons-le sans langue de bois, se justifie par un cursus aléatoire de certains candidats pourtant admis aux tests et concours, mais qui échouent brillamment dans des écoles et instituts qui leur sont destinés. Oui sur ces questions, il y a des exemples qui parlent d’eux-mêmes, car dans ces écoles et Instituts, certains n’arrivent même pas à atteindre la note de redoublement et ils sont simplement renvoyés. Et l’on se demande, comment ont-ils fait pour « réussir » à ces tests. Quelle honte !

Ces « niveaux au rabais » constatés dans des écoles de formation, instituts professionnels et d’autres milieux de façonnement intellectuel donnent raison aux parents « pleurnichards » des candidats malheureux recalés lors des tests qui ne cessent d’affirmer qu’il y a de plus en plus une certaine légèreté et un laisser-aller dans l’organisation de ces tests et concours. Cela est tout simplement dû à la non-application des textes et circulaires qui empêchent et arrêtent ces comportements qui n’honorent pas tous ceux qui affectionnent ces égarements sociaux. Ils sont là présents lors desdites évaluations, ces acteurs inconscients, irresponsables et malintentionnés.

Ce phénomène social dit « cas » tend à devenir une réalité sociale têtue ancrée dans nos mœurs. Il faut donc vite l’éradiquer à travers la force des textes et lois qui organisent des tests et concours. Donnons donc la chance à tous les candidats en évitant le trafic d’influence et le marchandage des places sur la liste des admis lors des tests et concours. Suivez mon regard !

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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