Sécurité de la navigation aérienne : les atouts de la technologie SBAS

Jeudi 8 Juillet 2021 - 17:30

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Les avantages de la nouvelle technologie de sécurité aérienne SBAS ont été présentés le 8 juillet à Brazzaville par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Selon les organisateurs, cette seconde réunion de la capitale congolaise fait suite aux activités organisées en janvier dernier à Lomé au Togo.

« En juin, c’était le tour du Cameroun où les bénéfices du SBAS pour les hélicoptères ont été présentés. Aujourd’hui, au Congo, c’est à travers d’autres secteurs de l’économie de nos Etats que nous allons présenter les avantages de cette technologie de pointe pour le développement », a déclaré le directeur de l’exploitation de la navigation aérienne, Louis Bakienon.

D’après lui, en effet, les atouts de cette technologie concernent les secteurs du cadastre et de la topographie, de l’agriculture, des transports ferroviaire, fluvial, maritime et aérien. L’usage du SBAS a été décidé en 2005 par résolution des dix-huit Etats membres de l’Asecna pour accroître la sécurité de la navigation aérienne et participer à la construction du ciel unique africain.

Ce signal d’Asecna est conforme aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en matière d’aviation. La technologie SBAS soutient les opérations de navigation, permettant aux pilotes d’être assistés avec précision dans leurs manœuvres d’atterrissage. Cela sans avoir nécessairement besoin d’équipements spécifiques au sol au niveau de l’aéroport.

Outre cette option, les opérations basées sur le SBAS procurent plus de sécurité, renforcent l’efficacité de la navigation et permettent de réduire les coûts opérationnels des compagnies aériennes. Elles améliorent aussi l’accessibilité aux aéroports.  

 « Les applications des systèmes de positionnement et de navigation par satellite, encore appelées GNSS font partie de notre quotidien. Nous les utilisons tous les jours parfois sans le savoir, tellement elles sont intégrées dans nos vies quotidiennes. Par exemple, la géolocalisation sur nos téléphones, les itinéraires pour rallier des sites dans les transports, la cartographie et le cadastre », a signifié Louis Bakienon.

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