COP 26 : les deux Congo déterminés à consolider la voix de l’Afrique

Mardi 13 Juillet 2021 - 18:45

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La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, s’est entretenue avec la coordonnatrice de l’Agence congolaise de la transition écologique et du développement durable (ACTEDD), Marie-Pascale Malanda Diakuta, envoyée du président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, le 12 juillet.  

Cet échange s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la conférence des parties (COP 26) qui se tiendra à Glasgow en Ecosse en novembre prochain. C’est donc sur instruction du président de la République, chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, président de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), que la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, coordonnatrice de la CCBC a échangé avec la coordonnatrice de l’ACTEDD, service spécialisé au sein du cabinet du président de la République de la RDC. Le but étant de consolider la voix de l’Afrique et celle du bassin du Congo sur la problématique de l’économie verte. Car, les deux pays portent ensemble la CCBC et le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

« Nous parlons développement durable, nous parlons forêt, nous parlons tourbières. Nous partageons près de 166 km² des tourbières du bassin du Congo qui capturent pas moins de trente-un milliards de tonnes de CO2, qui est l’équivalent de trois ans des gaz à effet de serre de la planète », a souligné la ministre Arlette Soudan-Nonault. Précisant par la suite que dans les agendas de la COP 26 il y a au centre la problématique du bassin du Congo, qui est le dernier rempart, le poumon vert de l’humanité. Il faut, a-t-elle insisté, au travers de pipeline de projets qu’ils continuent à abonder, qui sont des projets issus des contributions déterminées nationales (CDN), que la République du Congo travaille étroitement avec la RDC.

Au sortir de cet échange, la coordonnatrice de l’ACTEDD a indiqué qu’avec la ministre Arlette Soudan-Nonault elles ont eu un échange fructueux par rapport au Fonds bleu et la COP 26 qu’ils vont préparer afin de pouvoir présenter ce Fonds bleu qui est l’outil financier de la commission climat du bassin du Congo. « Les enjeux du bassin du Congo sont gigantesques, c’est quatre millions d’hectares de kilomètres carrés, et nous avons les enjeux d’eau, de forêt, de tourbières, d’énergie et bien d’autres encore. Et nos deux pays, qui ont les capitales les plus proches au monde, ont évidemment apporté cette responsabilité écologique que nous allons apporter, mais apporter dans le gagnant-gagnant. C’est-à-dire que nous allons apporter nos ressources naturelles », a évoqué Marie-pascale Malanda Diakuta.  

Elle a ajouté qu’ils vont mettre ses ressources à contribution pour la lutte contre le réchauffement climatique, mais également à penser au développement durable. Parce que, dit-elle, « nous allons tous prendre le chemin de la transition écologique, de la transition énergétique, et bien entendu pour atteindre le développement durable. C’est pour cela que nous avons eu avec la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, un long échange sur un agenda de travail que nous allons mettre en place avant la COP 26 afin qu’à cette rencontre la voix du bassin du Congo, la voix de toute l’Afrique soit portée par les deux chefs d’État, le président de la RDC et le président de la République du Congo, et bien entendu toute l’Afrique derrière. »

Notons que le séjour technique de la coordonnatrice de l’ACTEDD précède la visite de la vice-Première ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable de la RDC, Eve Bazaïba, qui est associée à cette démarche.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : les deux parties échangeant sur les questions du bassin du Congo (crédit photo/ ADIAC)

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