Port de Brazzaville : l’ensablement menace les quais

Samedi 31 Juillet 2021 - 15:30

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Le port autonome de Brazzaville tourne au ralenti à cause de l’étiage et de l’ensablement, a-t-on appris, le 30 juillet lors d'une visite des membres du bureau de la commission Plan, Aménagement du territoire et Infrastructures de l’Assemblée nationale.

Conduite par son président, Blaise Ambeto, cette commission a visité les compartiments du port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS) ; le Beach de Brazzaville et le port de Yoro. Il ressort que le débarcadère fait face à une décrue des eaux due à la saison sèche qui occasionne l’ensablement des quais.

A cause de cela, le Beach est pour l’instant délocalisé au port public à passagers où s’effectue actuellement tout le trafic d’embarquement et de débarquement. En raison de l’étiage et de l’ensablement, ont souligné les autorités portuaires, les bateaux en provenance de la partie septentrionale, de la République démocratique du Congo ou des autres pays de la sous-région éprouvent de sérieuses difficultés pour accoster aux quais.

« Nous avons posé aux membres de la commission Plan, Aménagement et Infrastructures, deux problèmes majeurs, notamment l’étiage et l’ensablement qui menacent dangereusement les quais. Nous espérons que le Parlement agira au plus vite afin que le port retrouve ses lettres de noblesse et continue à jouer son rôle de port de transit dans la sous-région », a indiqué Daniel Molongandzeyi, directeur général du PABPS.

Le port autonome de Brazzaville souffre aussi du manque des structures administratives et infrastructures techniques adéquates. Celles existantes, en majorité héritées de l’administration coloniale sont, pour la plupart, en désuétude totale, selon le directeur du PABS.

« Nous avons visité toutes les structures du port, le constat est alarmant. Nous allons auditionner le ministre en charge des Transports parce qu’une telle structure qui génère des fonds ne peut être abandonnée à ce point. Le problème fondamental ici c’est l’ensablement, car déplacer le Beash où il y avait le minimum des conditions pour un autre endroit doit interpeller la nation. Le gouvernement doit vite agir pour sauver l’infrastructure importante », a souligné Blaise Ambeto. 

Firmin Oyé et Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

Le Beach de Brazzaville envahi par le sable/Photo Adiac

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