Renforcement des capacités : un atelier sur la recommandation RSSR 2017 de l’Unesco

Jeudi 5 Août 2021 - 18:26

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Tenu les 3 et 4 août à Brazzaville, l’atelier relatif au projet de renforcement des systèmes de science, technologie et innovation (STI) pour le développement durable en Afrique, a réuni une quarantaine de participants, précisément les spécialistes sciences, Point focal SHS, assistants programme, ainsi que le groupe consultatif (GC).

L’objectif étant de sensibiliser et d’améliorer la compréhension des différentes étapes du projet par les membres du GC et les autres membres de la communauté scientifique du Congo présents, particulièrement dans la production du premier résultat du projet qui est le rapport préliminaire attendu au 31 mars 2021.

La cérémonie a débuté par la lecture de la lettre de la directrice générale de l’Unesco aux états membres, sur la nécessité de mettre en œuvre la « recommandation de 2017 de l’Unesco sur la Recherche scientifique et les chercheurs scientifiques (RSSR) » par la spécialiste genre et SHS de l’Unesco, Marlène Omolongo.

Il s’est agi de la production du rapport quadriennal du Congo sur la recherche scientifique et les chercheurs scientifiques déclinés sur dix thèmes qui couvrent les sciences exactes et les sciences humaines et sociales. Ceci avant que le Pr Bonaventure Maurice Mengho, conseiller à l’enseignement supérieur, représentant la ministre de tutelle, ne procède à l’ouverture de la rencontre.

L’atelier s’est déroulé en deux phases dont la première a été marquée par la présentation par le point focal genre et SHS de l’Unesco, du programme de l’atelier, en rappelant que ce projet qui couvre six pays africains, dont cinq anglophones et un francophone (le Congo), va se terminer en juin 2022. Elle a aussi présenté l’équipe congolaise de gestion, constituée d’un point focal, d’un groupe consultatif et d’un coordonnateur du groupe consultatif.

Il y a eu aussi la présentation, par le spécialiste sciences de l’Unesco, de la structure du projet et des détails de la recommandation RSSR 2017, ainsi que des outils de monitoring des profils STI pays qui seront utilisés ultérieurement.

La deuxième phase quant à elle, a démarré par l’adoption du programme de l’atelier. Les groupes de travail avaient la mission d’amender le premier draft de rapport préliminaire qui leur avait été présenté par l’Unesco. Après quasiment deux jours de plénière, le deuxième draft du rapport amendé a été rendu disponible. Par ailleurs, les échanges ont permis de comprendre le niveau d’engouement de la communauté scientifique du Congo à présenter la contribution du gouvernement congolais à la réponse à la lettre de la directrice générale de l’Unesco, sur le soutien que son organisme onusien compte apporter à la science et aux scientifiques africains.

C’est ainsi que les travaux ont abouti au renforcement du groupe consultatif par ajout d’autres membres dont la validation est soumise à la discrétion de la ministre ; à l’identification de quatorze institutions du Congo qui auront la charge, la semaine prochaine, de collecter l’ensemble des informations complémentaires et les références, nécessaires d’une part à la finalisation du deuxième draft du rapport préliminaire précédemment amendé, et d’autre part, au mapping de l’écosystème de la recherche scientifique du Congo.

Pour la suite des activités du projet, le responsable sciences de l’Unesco a présenté la structure du Résultat 2 du projet, basé entre autres, sur les activités de plaidoyer autour de la Recommandation RSSR. Il a ainsi présenté le travail réalisé au Zimbabwe sur la base d’un questionnaire auquel le GC devrait formuler les termes de référence adaptés pour le Congo. Ce travail a été reporté à une réunion ultérieure après la présentation du Résultat 1 du projet. De ce fait, il a rappelé que les prochaines collectes des données devraient être réalisées par les institutions sous-tutelle. Pour ce faire, l’Unesco attend du ministère l’envoi des coordonnées bancaires de ces institutions pour la contractualisation de leurs interventions dans la collecte et le traitement des données.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : le Pr Bonaventure Maurice Mengho ouvrant le séminaire (crédit photo/ ADIAC) Photo 2 : les participants après la cérémonie d’ouverture (crédit photo/ ADIAC)

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