Finances/Afrique-Covid-19 : le FMI augmente ses réserves en faveur des économies africaines

02-09-2021 12:15

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L’annonce a été faite par la directrice générale de l'institution financière internationale, Kristalina Georgieva, pour relancer les économies des pays du continent fragilisées par la crise sanitaire.

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a fait savoir que son institution va augmenter sa capacité de prêts en faveur de l’Afrique à travers la réforme des droits de tirages spéciaux (DTS), en vue de relancer les économies de ce continent fragilisées par l’épidémie du coronavirus. Le montant attribué est de 650 milliards de dollars distribués au prorata des quotes-parts des pays au FMI. Ainsi, 275 milliards de dollars iront aux pays émergents et en développement, dont 33 milliards immédiatement aux pays africains. Si les pays riches tenaient à leurs promesses de réallouer une partie de leurs DTS aux pays pauvres, ce devrait être beaucoup plus. Le dernier sommet du G7 avait tablé autour de 100 milliards  de dollars en faveur des pays pauvres. A cela le FMI a ajouté des aides, à travers de nouveaux financements d’un montant de 117 milliards de dollars à 85 pays et sa participation à l’allègement du service de la sempiternelle dette des pays pauvres.

La République démocratique du Congo (RDC) a fait connaître sa stratégie de relance, à travers les propos de son ministre de l’Industrie, Julien Paluku : « Il n’est pas question d’utiliser cet argent pour les dépenses courantes », présentant « Un plan directeur d’industrialisation » prévoyant  la construction d'infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques et portuaires.  La RDC et d’autres pays africains veulent profiter de cette « bouffée d'air » pour mobiliser les investisseurs privés à la recherche des « relais de croissance » dans les pays émergents.

Pour certains pays et multinationales, l’Afrique se présente comme la « nouvelle frontière », grâce à sa population jeune, en forte croissance, de « mieux en mieux » éduquée. A la seule condition que cette opportunité demeure et ne soit détruite par la mauvaise gouvernance et les escarres de la corruption.

Noël Ndong

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