Fima : la huitième édition s'est achevée

Mardi 21 Septembre 2021 - 16:12

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Démarrée vendredi dernier, la huitième édition du Festival international de musique et des arts (Fima ) a pris fin le 20 septembre à Pointe-Noire, après quatre jours de musique, de partages, d’émotions et de joie retrouvée avec le public.

Depuis quelques années en période de vacances scolaires à Pointe-Noire, c’est la saison des festivals. 2021 n’a pas fait exception malgré le coronavirus. En effet, l’ONG internationale MB production a tout fait pour maintenir des animations musicales afin d’offrir des moments de joie à la population des quatre coins de la ville océane.

Et ce qui s’est passé dans la grange du village Lalala, lieu du festival, a été absolument magique. Médard Bongo, directeur coordonnateur de ce festival, a su donner un style n’appelant de la part des artistes et des spectateurs que de la qualité et de l’amitié. Dans ce cadre enchanteur, des artistes se sont prêtés parfaitement à un récital devant un public motivé, offrant un véritable moment de grâce.

L'édition 2021, à l'image des précédentes, a été une belle réussite. Les Ponténégrins ont pu découvrir des spectacles forts différents et plaisants à bien des égards.  Les artistes musiciens comme Safrane, Jus d’Orange, Dj Tchatcho Muluba, tout comme les groupes Kingoli la puissance, Les cinq patrons, Afro-Congo et  Pouénde Ebouka pour ne citer que ceux-là ont fourni des spectacles gais, tout à fait inattendus.

Pour la dernière soirée, textes et chansons permettant de retracer la vie ô combien passionnante des grands artistes des deux Congo ont été repris par le groupe Les cinq patrons. Les gènes ont été bien là et le public s’en est bien réjoui.

Pour clôturer cette huitième édition en beauté, Médard Bongo a primé les artistes en leur remettant des diplômes de participation. Jus d’Orange a été élu meilleur artiste de la huitième édition et le titre de meilleur groupe tradimoderne est revenu au groupe Pouende Ebouka.

Notons que la cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de quelques autorités de la ville. Le rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine.

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Les danseurs du groupe Kingoli la puissance / Adiac

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