Choix des animateurs de la Céni : les confessions religieuses inivitées à harmoniser leurs vues

Samedi 25 Septembre 2021 - 14:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) a exhorté les confessions religieuses établies en République démocratique du Congo (RDC) à s'entendre pour trouver immédiatement une solution dans le choix des animateurs de la Centrale électorale, en vue d'éviter un report des élections prévues en 2023.

 

La FBCP, après avoir constaté que les confessions religieuses se comporter en politiciens, regrette cette attitude de la part des « ministres de Dieu » et alerte sur le risque de l’organisation des élections non crédibles et non apaisées en 2023. « Pour nous, toutes ces manœuvres ici et là montrent qu’il n’y aurait pas des élections crédibles et apaisées en 2023 », a prévenu l'Organisation non gouvernementale (ONG).

Elle a, par ailleurs, relevé la position du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi-Tshislombo, qui a rejeté la responsabilité d’un potentiel report des élections ou du retard dans leur organisation sur les confessions religieuses. « Le président de la RDC, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi-Tshislombo est clair là-dessus pour des élections législatives, municipales et présidentielle. S'il y aurait du retard, ce sont les confessions religieuses qui sont à la base », a souligné cette ONG.

Pour éviter d’en arriver au pire, l'organisation conseille à la classe politique une table ronde en vue d’équilibrer les choses et arrondir les angles. « Raison pour laquelle, nous appelons la classe politique congolaise à une table ronde de dialogue », a-t-elle souligné, dans une alerte signée par son président, Emmanuel Adu Cole.

Il est rappelé que les confessions religieuses ne s'accordent toujours pas sur le nom de celui qui va succéder à Corneille Nangaa à la tête de la Commission  électorale nationale indépendante (Céni). Six de ces organisations de la société civile ont choisi Denis Kadima, considéré comme le candidat de l'Eglise kimbanguiste, et ont introduit le procès-verbal de cette désignation à l'Assemblée nationale pour la suite de l'entérinement. Les Eglises catholiques et protestantes, de leur côté, continuent de dénoncer la procédure suivie par leurs paires et à refuter ce choix. Elles préconisent le recommencement de la procédure de désignation de celui qui dirigera la Centrale électorale après l'actuel président, Corneille Nangaa.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

1: Le président de la FBCP, Emmanuel Adu Cole 2: Le logo de la FBCP

Notification: 

Non