Le groupe français Bolloré étudierait la cession de ses activités logistiques africaines

Vendredi 15 Octobre 2021 - 14:00

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Selon le quotidien français Le Monde, Bolloré aurait chargé une banque d'affaires d'étudier la cession de son activité historique de logistique en Afrique.

La banque américaine Morgan Stanley aurait été chargée de sonder discrètement l’intérêt des acquéreurs potentiels, notamment les grands noms du transport maritime, dont l'armateur français CMA CGM et le danois Maersk qui étudieraient le dossier.

Jusqu'alors, le groupe Bolloré et Morgan Stanley n'ont fait aucun commentaire. Maersk s'est refusé à commenter des "rumeurs" tout en indiquant "étudier constamment les opportunités pour connecter et simplifier les chaînes d'approvisionnement de ses clients".

Il est "vraisemblable qu'il (le groupe Bolloré) évalue la valeur" de son activité logistique, sans que cela aboutisse forcément sur une cession, commente une source au fait du dossier.

En Afrique, où il emploie 20 800 collaborateurs, le groupe Bolloré est présent dans 42 ports en qualité d’opérateur de terminaux portuaires, d’agent de lignes maritimes ou encore de manutentionnaire de marchandises non conteneurisées. Il gère principalement 16 terminaux à conteneurs en Afrique centrale et de l’Ouest, 7 terminaux de transports « roll-on/roll-off », 3 concessions ferroviaires, des entrepôts, des ports secs… 

Si l'opération avait lieu, le conglomérat conserverait une activité logistique internationale, une branche de distribution pétrolière, des systèmes de stockage d'électricité, et des participations financières, dont le contrôle du groupe de communication Vivendi, également présent en Afrique via ses filiales Havas et Canal+.

Au Congo, Bolloré Transport & Logistics Congo a été créé en 1969. L’entreprise exploite le port de Pointe-Noire ou est basé son siège national et est présente à Brazzaville et Dolisie. Ses activités : fret aérien et maritime, transport terrestre, courtage en douane, entreposage et distribution avec une expertise spécifique dans les secteurs du pétrole et du gaz, les mines, l’alimentation et les boissons, les projets industriels, l’énergie, les télécommunications et la santé.

Julia Ndeko avec AFP

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