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A la veille de la Coop 26

Samedi 16 Octobre 2021 - 18:10

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Dans moins de deux semaines, si rien ne vient perturber la tenue du nouveau sommet sur le climat, le Bassin du Congo se trouvera au cœur de la COP 26 réunie à Glasgow, en Ecosse : au cœur de ces débats parce que l’accélération du dérèglement climatique, dont nous commençons à subir les terribles effets sur les cinq continents de la planète, ouvre enfin les yeux des gouvernants du monde entier sur le danger mortel que font courir à l’humanité la dégradation de l’air que nous respirons et la hausse rapide des  températures qui en découle.

Comme nous l’avons souligné ici même à maintes reprises ces dernières années, l’immense Bassin du Congo a su préserver la très riche nature dont il avait hérité des millénaires précédents. A la différence du Bassin de l’Amazonie, dont le Brésil s’avère incapable de protéger les vastes forêts, les Etats qui composent l’Afrique centrale ont, en effet, pris la juste mesure du défi que leur lance le dérèglement climatique et s’emploient de façon efficace à coordonner leurs efforts dans ce champ très stratégique. S’il leur reste encore  un long chemin à parcourir pour résoudre les problèmes que génère chez eux aussi la suractivité humaine, leurs dirigeants ont compris que seules des actions collectives permettront de franchir les obstacles élevés sur leur route.

De cette prise de conscience témoigne la création, à l’initiative du président Denis Sassou N’Guesso, du Fonds bleu du Bassin du Congo dont les institutions se mettent progressivement en place et qui sera demain la plus puissante institution créée par des Etats afin de protéger la nature qui les entoure, donc l’avenir de l’espèce humaine. Très présent lors du vingt-sixième sommet sur le climat, le Fonds bleu va pouvoir faire entendre sa voix à l’échelle planétaire et, de ce fait, rassembler autour de lui les acteurs clés de la lutte contre le dérèglement climatique : Etats et gouvernements bien sûr, mais aussi organisations internationales, investisseurs publics et privés, scientifiques, société civile et réseaux sociaux.

Dans le temps que nous vivons où les simples citoyens font entendre de plus en plus clairement leur voix face aux gouvernants de tous les continents dont l’engagement en faveur de la préservation du climat est en vérité plus symbolique que réel,  plus médiatique que concret, l’affirmation sur la scène mondiale du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, grâce au sommet de la COP 26, sera d’autant plus forte qu’elle sera soutenue par des institutions de la société civile telle que la Brazzaville Foundation dont le siège est installé à Londres, capitale du Royaume-Uni, et qui compte en son sein de hautes personnalités africaines et européennes.

Les lecteurs de nos deux quotidiens, Les Dépêches de Brazzaville et Le Courrier de Kinshasa, peuvent être certains que nous mettrons tout en œuvre, avec les moyens de communication qui sont les nôtres, pour contribuer de façon efficace à la couverture de ce nouveau sommet sur le climat dont dépendra très directement la protection de la nature entendue dans son sens le plus large. Ayant joué un rôle qui ne fut pas négligeable dans la communication du sommet d’Oyo où fut décidée, il y a quatre ans, la création du Fonds bleu du Bassin du Congo, nous sommes nous-mêmes engagés, totalement engagés dans sa mise sur le devant de la scène mondiale.

Vous qui nous faites confiance et qui lisez chaque jour ce quotidien, vous en aurez la preuve tout au long des semaines à venir.

 

Jean-Paul Pigasse

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Édition Quotidienne (DB)

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