Crise sécuritaire en Ethiopie : Félix Tshisekedi invite les parties en conflit au dialogue

Samedi 20 Novembre 2021 - 11:30

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La situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le nord de l’Ethiopie et ses conséquences humanitaires désastreuses préoccupe au plus haut point le président de la République démocratique du Congo et président de l’Union africaine, Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo.

Dans une déclaration publiée le 18 novembre, le chairman de l’institution panafricaine lance un vibrant appel aux parties impliquées dans le conflit, du nord de l'Ethiopie, pour qu’elles privilégient le dialogue afin de restaurer la paix et la réconciliation nationale. Aussi par sa voix, l’Union africaine condamne-t-elle, avec la dernière énergie, « toute tentative visant au changement anticonstitutionnel d’un gouvernement », peut-on lire dans cette déclaration. 

Pour en savoir un peu plus sur l’évolution de la situation sur le terrain, le président Félix Tshisekedi s’était décidé de dépêcher en Ethiopie, à Addis-Abeba, une mission d’information et d’appui aux efforts en cours. Et c’est le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, qui s’est chargé de piloter cette mission censée rétablir, par voie diplomatique, les équilibres rompus dans cette partie du continent.

Entre temps, les efforts de médiation entrepris au nom de l’Union africaine par l’ancien président du Nigeria, Olusengun Obansanjo, en synergie avec celui du Kenya, Uhuru Kenyatta, sont appréciés par leur homologue congolais qui n’a pas manqué d’apporter tout son soutien à cette initiative commune. Sur la même lancée, le président de l’Union africaine a déclaré apprécier à sa juste valeur, « le travail statutaire louable accompli par le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine » et l’a exhorté à demeurer saisi de cette question importante de la restauration de la paix en Éthiopie.    

Tout en réitérant la solidarité du continent africain avec le peuple éthiopien, le président Félix-Antoine Tshisekedi a, par ailleurs, tenu à rappeler « les principes sacro-saints inscrits dans l’Acte constitutif et les autres instruments juridiques pertinents de l’institution panafricaine, notamment la préservation de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la République fédérale démocratique d’Ethiopie ». Alors que le conflit et la situation humanitaire dans la région éthiopienne du Tigré ont atteint des « proportions désastreuses » et devant les risques d’escalade et l’absence de solution militaire, les parties antagonistes sont donc appelées à s’engager dans des négociations en vue d’un cessez-le-feu durable et l’instauration des conditions favorables à l’entame d’un dialogue politique.  

 

Alain Diasso

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