Législatives et locales 2022 : Pierre Moussa met en garde les candidats non investis

Pierre Moussa a souligné que pour les seules élections législatives prévues en juillet prochain, plus de mille dossiers de candidatures ont été enregistrés, alors qu'il n'y a que cent cinquante et une places à pourvoir. Il faut y ajouter des milliers d’autres candidats à l’investiture qui ont postulé pour le compte des élections locales.

« Il y a cent cinquante et un postes à pourvoir à l’hémicycle, pour plus d’un millier de candidatures enregistrées. Nous allons donc faire le tri sur la base des critères et paramètres objectifs. Les candidats qui seront retenus ont la mission de représenter le parti à ces échéances. Pour ceux qui ne le seront pas, cela n’est pas synonyme de désaveu. Ils doivent soutenir les candidats choisis par le parti. Il n’aura pas de crispation parce que la discipline du parti s’impose », a souligné le secrétaire général du PCT.

Un travail titanesque, a-t-il indiqué, pour lequel la commission nationale d’investiture devrait réaliser avec rigueur et impartialité, de manière à choisir les candidats appropriés pouvant défendre valablement le parti lors de ces échéances électorales stratégiques. Mais conscient de ce qu’il pourrait y avoir des grincements de dents après la délibération des résultats, il a anticipé pour mettre en garde contre toute agitation et indiscipline qui pourraient naître à cet effet.

Pour ce faire, Pierre Moussa a appelé tous ceux des candidats non investis à observer la discipline du parti et à soutenir les candidats choisis pour défendre les couleurs du parti, conformément aux règles disciplinaires.

En brandissant la menace, le secrétaire général du PCT veut mettre un terme à l’indiscipline caractérisée de certains membres de son parti qui, souvent, se présentent en indépendants lorsqu’ils n’ont pas été officiellement désignés. Bien que ferme dans sa mise en garde, il n’a toutefois pas précisé les sanctions que pourront écoper les indisciplinés.