Enseignement supérieur : l’université catholique pourra ouvrir ses portes à la prochaine rentrée académique

Samedi 7 Mai 2022 - 13:01

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Le compatiment abritant la Faculté des sciences de l’université catholique du Congo-Brazzaville, en construction à Liambou près de Pointe-Noire, devrait être opérationnel dès la rentrée académique 2022-2023, selon le constat fait à l’issue de la visite effectuée le 6 mai par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel.  

Selon les équipes à pied d’œuvre sur le chantier, la Faculté des sciences de l’université catholique du Congo sera livrée dans un délai lui permettant de recevoir ses premiers étudiants à la rentrée académique 2022-2023, si les travaux avancent comme prévu. Visiblement, l’ouverture de l’alma mater se fera par pallier : faculté après faculté, école après école, institut après institut jusqu’à totaliser l’ensemble des compartiments et des offres de formation.

Une bonne partie des futurs bacheliers des séries scientifiques, de Pointe-Noire et du Kouilou, pourrait donc parfaire les études universitaires sur place dès la fin de cette année. « Le capital humain est au centre du processus de développement de notre pays. Il faut donc former en rapprochant l’offre de formation de la population », a indiqué la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel, évoquant l'ouverture de l'université dans un futur proche.

Sur l’idée de rapprocher la formation des apprenants, les pouvoirs publics et l’Association des fondateurs de cette université, présidée par Mgr Louis Portella Mbuyu, regardent dans la même direction. Les évêques du Congo, fondateurs de cette œuvre, ont en effet choisi de l’installer à Pointe-Noire car les deux seules universités publiques du pays se trouvent à Brazzaville. Or, Pointe-Noire est le bassin d’initiatives industrielles et économiques qui nécessitent un accompagnement par la formation de techniciens et de managers qualifiés.

Les objectifs des fondateurs et des membres du comité de parrainage de cette université sont, entre autres, former une élite intellectuelle et professionnelle compétente dans divers domaines des sciences et du management des organisations ; aider les jeunes du Bassin du Congo à faire des études de qualité dans leur environnement pour en comprendre les enjeux scientifiques et managériaux ; participer à endiguer la fuite à l’étranger des étudiants et leur permettre la mobilité à l’intérieur du Bassin du Congo pour la sauvegarde et le développement de son environnement.

Lors de la visite effectuée par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le directeur général de Total Energies (Congo), Nicolas Wawresky, a indiqué que promouvoir l’éducation est un des piliers de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Il s’est exprimé au nom des entreprises faisant partie du consortium pétrolier de l’exploitation de Moho-Nord : Total Energies, Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo. C’est grâce à l’engagement financier de ces entreprises que cette université est en construction.

En rappel, la première pierre de l'université catholique du Congo a été posée, le 11 décembre 2015, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Son engagement à faire en sorte que le projet de construction de l’alma mater devienne une réalité a été salué par Mgr Louis Portella Mbuyu, président de l’Association des fondateurs de cette université.

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

La ministre en charge de l'Enseignement supérieur visitant l'université catholique en construction

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