COP 15 : la communauté internationale invitée à prendre des mesures urgentes pour endiguer les pertes en vies humaines

Mardi 10 Mai 2022 - 17:43

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Arrivé le 8 mai dans la soirée à Abidjan, le président Félix-Antoine Tshisekedi a pris une part active le lendemain au sommet des chefs d'État organisé à l'initiative du président ivoirien, Alassane Ouattara, à l'occasion de la tenue de la COP 15 sur la lutte contre la désertification et la sécheresse de la terre.

Durant les interventions qui se sont déroulées à huis clos, le président congolais a une fois de plus porté haut la voix de la République démocratique du Congo, qu'il considère comme pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique et la manière de préserver la biodiversité ainsi que l’environnement.

À l'issue du sommet, le président Félix Tshisekedi et ses pairs auxquels il faut joindre certaines personnalités de l'Afrique et du monde ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour « endiguer les pertes en vies humaines et en moyens de subsistance que connaît le monde en raison des effets croissants et dévastateurs de la désertification, de la dégradation des sols et de la sécheresse ».

Le sommet s'est  conclu par l'adoption de "l'Appel d'Abidjan" qui exhorte à ce qu’une grande priorité soit accordée à la question de la sécheresse, tout en invitant au renforcement de l’engagement pour atteindre la neutralité en matière de dégradation des sols d'ici à 2030.

L'appel à l'action des dirigeants vient en réponse à un avertissement sévère de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, selon lequel jusqu'à 40 % de toutes les terres libres de glace sont déjà dégradées, avec des conséquences désastreuses pour le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance.

Le statu quo entraînera, d'ici à 2050, la dégradation de 16 millions de kilomètres carrés (presque la taille de l'Amérique du Sud), avec 69 gigatonnes de carbone émises dans l'atmosphère. Mais la restauration des terres contribuerait à réduire le nombre estimé de 700 millions de personnes susceptibles d'être déplacées par la sécheresse d'ici à 2030.

Alain Diasso

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