Processus électoral : la Lucha met en garde les députés nationaux

Mercredi 18 Mai 2022 - 17:13

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Le mouvement citoyen estime que la fraude électorale et l’organisation complaisante des élections ont des conséquences désastreuses sur l’état de la démocratie congolaise et la qualité de ses dirigeants.

Le mouvement citoyen non partisan et non violent des jeunes dénommé la Lutte pour le changement (Lucha) a récemmet noté avec inquiétude le rejet progressif, par l’Assemblée nationale, des différentes innovations tendant à renforcer la transparence, l’inclusivité et la régularité des élections. Il condamne l’introduction au sein de la proposition de la loi électorale des dispositions qui écarteraient des Congolais du jeu électoral sur la base de leurs origines, en violation flagrante de l’article 13 de la Constitution de la République démocratique du Congo. « Nous appelons les élus nationaux de veiller à garantir que la loi électorale en débat actuellement à l’Assemblée nationale contribue à renforcer la transparence, l’inclusivité, la régularité, l’intégrité du processus électoral en cours et des processus à venir », a indiqué la Lucha. La fraude électorale et l’organisation complaisante des élections, précise le communiqué de ce mouvement, ont des conséquences désastreuses sur l’état de la démocratie congolaise et la qualité de ses dirigeants.

Selon la Lucha, l’Assemblée nationale a écarté neuf innovations contenues dans le projet de loi électorale, notamment l’interdiction du cumul des candidatures à deux scrutins de même degré ainsi que l’abandon de la proportionnelle et l’adoption du scrutin majoritaire simple. Parmi les propositions rejetées se trouve aussi l’institution du système transparent de gestion des résultats par leur traçabilité, segmentation et numérisation dans le cadre du centre national de centralisation et de publication des résultats progressivement au fil de leur transmission. Le mouvement citoyen déplore le fait que le processus électoral actuel est compromis par un déficit de réformes ainsi qu’une mise en place non consensuelle des animateurs de la Commission électorale. 

Jules Tambwe Itagali

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