Formation : des jeunes outillés sur la mise en place des systèmes de revenu passif

Jeudi 30 Juin 2022 - 19:40

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L’Association des jeunes et étudiants congolais pour l’esprit d’entreprenariat (Ajecee) a organisé, le 25 juin dernier à Brazzaville, un séminaire de formation sur la nécessité de mettre en place des systèmes de revenu passif en vue de combattre la pauvreté.

Placé sur le thème « Comment mettre en place un système de revenu passif ? », l'atelier avait pour but la transmission des connaissances permettant à l’auditoire de pouvoir mettre en place des activités lucratives permettant de lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté.

S’adressant aux participants, Félix Giresse Mabiala, président de l’Ajecee, a montré la différence entre deux types de système de revenu existant, à savoir les revenus actifs et les revenus passifs. Le premier est le gain obtenu après avoir effectué un travail ou vendu une prestation. C’est le cas du salaire des fonctionnaires du secteur public ou privé. Il pourrait aussi s’agir des fonds gagnés par un acteur économique tel qu’un ouvrier ou un quelqu’un qui travaille pour son propre compte.

Le second, par contre, concerne les revenus qui sont gagnés grâce à un investissement quelconque. Il s’agit en fait de l’argent qui sera touché à l’avenir, après une longue attente ou après avoir fourni de gros efforts, a argumenté Félix Giresse Mabiala.

Par ailleurs, a-t-il souligné, chaque système de revenu comporte son lot d’avantages et d’inconvénients. Le système de revenu actif, a-t-il précisé, garantit à la fois la sécurité financière et sociale. Par contre, il exige énormément de temps et la présence physique. 

Le système de revenu passif, de son coté, nécessite un grand capital d’énergie, de financement et de temps. Toutefois, l’ensemble du capital investi ne se réalise qu’une seule fois et n’exige aucune présence physique. Pour réussir à mettre en place un système de revenu passif, a expliqué le président de l’Ajecee, les Congolais, en général, et les jeunes, en particulier, feraient mieux de se lancer dans la culture du manioc.

Apportant des précisions à ce sujet, il a fait savoir que l’Ajecee entendait mettre en place un projet dénommé « Un jeune, un champ ». Ce projet, a-t-il ajouté, consistera à aider les volontaires à cultiver des champs de manioc. Arrivés à maturité, ces maniocs feront l’object d’une transformation industrielle. Félix Mabiala a confirmé que la mise en place de ce projet permettra aux Congolais de sortir du chômage et de se garantir une source de revenu sûre et sécurisée.

Chris Louzany

Légendes et crédits photo : 

Les participants et les membres de l'Ajecee posant au terme de l'atelier/Adiac

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