Élections de 2023 : le parti Ensemble pour la République s’oppose au vote électronique

Jeudi 30 Juin 2022 - 15:17

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La formation politique Ensemble pour la République dit non au vote électronique sans bulletin de vote, pour les élections prévues en 2023. Le parti de Moïse Katumbi s’oppose également à la manipulation des résultats, avant leur publication devant les bureaux de vote et à l’impunité des agents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui refuseraient de remettre les procès-verbaux des résultats aux témoins des candidats.

 

Dans une vidéo rendue publique le 28 juin, le directeur de cabinet de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu, a dénoncé le passage en force du pouvoir en place pour remporter les élections attendues l’année prochaine. Selon lui, « tout porte à croire qu’après la Cour constitutionnelle et la Céni, la loi électorale telle qu’adoptée par le Parlement est un énième coup de force du pouvoir en place qui fait le lit à une nouvelle fraude électorale massive ».

Olivier Kamitatu poursuit en assurant :« Un très mauvais climat entoure notre processus électoral, caractérisé par un manque permanent de consensus. Hier, c’était au sujet de la désignation des membres de la Cour constitutionnelle et de la Céni. Aujourd'hui, c’est l’adoption de la proposition de loi électorale. Une famille politique a décidé envers et contre tout le monde d’imposer sa loi, en laissant à la Céni la liberté de choisir librement et à sa guise soit le vote manuel, soit le vote semi-électronique, soit le vote électronique. Cette loi électorale ouvre grand la porte à une fraude électorale massive ».

Il affirme, en outrre, que son parti politique s’oppose farouchement à la manipulation des bulletins de vote et exige que les résultats électoraux soient affichés, bureau de vote par bureau de vote, immédiatement après les opérations de dépouillement. Ensemble pour la République recommande donc le vote semi-électronique avec imprimante. « Ainsi, en cas de contestation, c’est le comptage manuel des bulletins de vote qui va primer et non les manipulations des informaticiens de la centrale électorale », explique-t-il.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Moïse Katumbi/DR

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