Sortie médiatique de Jean-Marc Kabund : Trésor Mwamba demande aux Congolais d'éviter la distraction

 « J’ai joué mon rôle auprès de notre ami, qui est aujourd'hui président de la République. Je lui disais constamment non. Je me suis opposé farouchement au dossier RAM », a révélé Jean-Marc Kabund, qui a également fait un réquisitoire très sévère contre le pouvoir en place dont il affirme être désormais opposant.

Prenant le taureau par les cornes, dans le camp des ténors du régime en place, Trésor Mwamba a plutôt félicité l’élan démocratique qu’incarne Félix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays. « Je tiens à féliciter le président de la République pour la libération de la parole qu’il a apportée aux Congolais depuis son arrivée au pouvoir », a-t-il notamment dit. Parce que, a-t-il indiqué, ceci marque l’ouverture démocratique, la liberté de la parole donnant la mesure à toute autre liberté.

Poursuivant son intervention, ce cadre de l’UDPS n’a pas voulu prêter la flanc à ce qui envenime l’opinion suite à la sortie médiatique du député Jean-Marc Kabund. « C’est un acteur politique qui a pris position. C’est normal, en démocratie », a-t-il souligné. Cependant, a-t-il poursuivi, le bilan du président de la République n’est pas une opinion mais des faits : les enfants étudient gratuitement, les routes sont construites, les questions sécuritaires sont traitées avec plus d’attention qu’avant, a-t-il souligné..

Pour ce cadre du parti au pouvoir donc, « l’UDPS est préoccupée à gérer le pays, à ramener la paix dans la partie Est du pays ». Trésor Mwamba a, par ailleurs, convié le peuple congolais à ne pas se laisser distraire et à continuer à soutenir les Forces armées congolaises qui sont au front pour la pacification du pays et la sauvegarde de l’intégrité du territoire national.

Notons que la sortie médiatique de l’ex-président par intérim de l’UDPS a tenu en haleine les réseaux sociaux et défrayé la chronique politique dans tous les salons. Jean-Marc Kabund, qui a ouvertement critiqué le pouvoir de Félix Tshisekedi, a également annoncé la création de son parti politique, l’Alliance pour le changement, qu’il allie dans l’opposition.