Changement de la constitution : les jeunes du Niari exigent la tenue d’un référendum constitutionnel

Lundi 26 Mai 2014 - 18:19

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Dans une déclaration rendue publique le 24 mai dans la capitale, les jeunes du département du Niari vivant à Brazzaville, se sont dits entièrement acquis au changement de la constitution de 2002. De vive voix, ils ont invité le président de la République à organiser un référendum constitutionnel afin de rendre ce projet possible

Réunis au sein de la Dynamique pour la paix, que dirige Pierre Mabiala, les jeunes du Niari, qui sont venus en masse à ce meeting en salle, rejettent en bloc toute démarche et option visant la pérennisation et/ou la révision de la constitution du 20 janvier 2002.

La jeunesse du Niari soutient plutôt, de façon solidaire, le changement intégral de cette loi fondamentale par voie référendaire, afin de l’adapter au contexte actuel et faire face aux défis de l’heure. «Considérant que la constitution de 2002, présente des tares qui ne favorisent pas la bonne marche de la démocratie et ne permettent pas de tenir le pari de l’émergence de notre pays à la prochaine décennie, nous jeunes du Niari, soutenons l’option, non pas de la pérennité, ni de la révision de cette constitution, mais plutôt de son changement », ont-ils déclaré dans leur message.

En effet, pour rendre ce projet possible, les jeunes du Niari invitent le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à organiser un référendum constitutionnel, pour permettre au souverain primaire de s’exprimer librement. «Nous appelons respectueusement le président de la République à soumettre cette question à la sanction du peuple, le souverain primaire par un référendum constitutionnel », ont-ils poursuivi.

En soutenant ardemment le changement de la constitution du 20 janvier, les jeunes du Niari pensent que cette loi fondamentale, initiée au sortir de la guerre de 1997, dans le souci de reconquérir la paix et de favoriser la reconstruction du pays, a fait son temps et ne peut plus servir. Les objectifs poursuivis par ladite loi fondamentale étant déjà atteints, son changement devient un impératif, question de l’adapter à la modernité.

« Nous demandons qu’on change la constitution parce que nous voulons que le pays aille de l’avant. Comme vous le savez, beaucoup de choses sont en train de se faire et le pays avance. Brazzaville aujourd’hui n’est plus celle que nous avons connue hier », a lâché un jeune du Niari, qui soutient efficacement l’idée du changement. Déterminée à l’aboutissement heureux de ce projet, la jeunesse du Niari a pris l’engagement de participer au débat en cours sur le changement de ce texte fondamental.

Firmin Oyé