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Jeunesse

Jeudi 1 Septembre 2022 - 19:48

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Segment essentiel de la société, la jeunesse reste et restera encore et toujours au cœur des préoccupations des pouvoirs publics engagés à trouver des solutions idoines pour en résoudre les problèmes les plus graves. Le but étant de sortir les jeunes délinquants de leur situation de vulnérabilité et de désœuvrement souvent faute de perte de repères de cellule familiale.

La perdition de cette couche sociale du fait de l’analphabétisme, de l’addiction aux drogues et du manque d’activité économique constitue une épine sous le pied des autorités qui à travers plusieurs initiatives tentent de l’extirper. L’objectif est de lui faire jouer sa partition dans le processus de développement du pays.

On peut donc considérer que la création d’un haut-commissariat à la justice restaurative et la mise en place du Conseil consultatif de la jeunesse s’inscrivent dans cet idéal. La contribution de la jeunesse en général à ce processus passe avant tout par une prise de conscience de la place qui est la sienne au sein de sa communauté, en particulier et de la société tout entière, en général. Pour y parvenir, conscientiser, éduquer et former ceux qui sont en âge de scolarisation serait d’un apport considérable.

Vu sous cet angle, la formation sur la culture de la non-violence initiée par le haut-commissariat à la justice restaurative permettra d’être à l’écoute de ces jeunes parfois abandonnés à leur propre sort. Ce qui conduira ou devrait conduire à envisager des pistes de solutions susceptibles de changer leur mentalité et reconvertir ceux de plus en plus nombreux qui justifient leurs actes déviants par la misère, le chômage et l’oisiveté, bien que certains d’entre eux soient mineurs.

Le fait qu’il n’y a pas d’avenir prospère sans une politique ambitieuse d’encadrement de la jeunesse, le gouvernement qui en a conscience continue de jouer sa partition en la matière. Mais la lutte contre la délinquance juvénile étant une affaire de tous, pouvoirs publics, familles, société civile et confessions religieuses doivent chacun apporter une pierre à l’édifice pour résorber le phénomène grandissant des « Bébés noirs ».

Les Dépêches de Brazzaville

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