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L’assurance, un fonds de commerce dans des écoles privées !

Samedi 17 Septembre 2022 - 13:40

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Dans quelques jours, les élèves répondront avec le chemin de l’école. Que ce soit dans l’enseignement privé comme dans l’enseignement public, les droits d’assurance sont obligatoires, car ceux-ci permettent de sécuriser l’enfant durant toute la période de scolarité. Mais hélas ! Le constat que font de nombreux parents d’élèves inscrits dans des écoles privées est amer.

A la veille de la rentrée des classes, sont exigés, entre autres droits, en plus du premier mois de scolarité que les parents doivent payer, les droits d’assurance, semble-t-il, pour une garantie sanitaire pour tout ce qui pourrait advenir à l’enfant à l’école.

Et la question que l’on se pose est celle de savoir si les services des Assurances et réassurances du Congo (ARC) reçoivent cet argent. D’ailleurs, certains parents ont eu quelques démêlés avec des écoles suite à l’état de santé de leurs enfants dont la maladie a bien commencé à l’école. Pourtant, les enfants avaient bel et bien payé leurs assurances, affirmaient des parents qui avaient tout de suite pensé que cet argent servait pour autres choses dans des écoles privées.

C’est là où le bât blesse car cela démontre l’hypocrisie sociale de ces écoles qui se retrouvent dans ce constat de s’affirmer au grand jour. Certaines d’entre elles demandent 1000 FCFA et d’autres vont jusqu’à 2000 FCFA. Cela revient à dire que si par coup de chance une école a près de cinq cents élèves, devrait se retrouver avec presque deux millions de FCFA qui, à dire vrai, est une somme que les services financiers de l’ARC devraient percevoir.

De la même manière que les pouvoirs publics avaient arrêté la cacophonie des tenues scolaires pour adopter un seul uniforme vestimentaire dans le public et le privé, de la même manière ils devront avoir une oreille attentive sur cette question. Nombreux sont des parents d’élèves qui se demandent combien coûtent ces droits d’assurance scolaire et où va cet argent ?  Il devient clair que les droits d’assurance dans des écoles privées commencent à être une charge sans finalité, car comment comprendre qu’un élève qui tombe gravement malade à l’école ne soit pas pris en charge alors qu’il est régulièrement assuré ?

Affaire à suivre !    

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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